Un pas de plus vers l’excellence grâce à vous ! C’est avec une grande fierté que nous partageons cette nouvelle : Aquiflor est nominée au titre de Trends Gazelle 2025 pour le Brabant Wallon ! Cette reconnaissance vient récompenser le chemin parcouru par notre équipe, le soutien de nos partenaires et la confiance de nos clients. Cette nomination reflète notre évolution, notre attractivité et notre engagement à créer des coins de paradis dans les jardins.
Une victoire collective :
💪 Des collaborateurs engagés 🌱 Des clients fidèles 🤝 Des partenaires de confiance
Notre mission ? Redévelopper les zones humides à travers notre territoire, jardin par jardin, pour recréer des écosystèmes riches et dynamiques. Chaque pièce d’eau, chaque piscine transformée en baignade naturelle est un pas de plus vers un avenir où la nature retrouve sa place.
Qu’est-ce que le titre de Trends Gazelle ?
Chaque année, Trends-Tendances distingue des entreprises qui se démarquent par leur dynamisme, leur résilience et leur contribution à l’économie locale. Ces « Gazelles » illustrent l’excellence entrepreneuriale et l’impact positif sur la région et l’emploi. Être nominé au titre de Trends Gazelle, c’est être reconnu comme une entreprise exemplaire qui inspire et entraîne son secteur vers le haut. En Brabant-Wallon, c’est 150 entreprises sélectionnées réparties en trois catégories.
Une reconnaissance collective
Cette distinction met à l’honneur le travail collectif de toute la famille Aquiflor : nos collaborateurs, nos partenaires et nos clients. Ensemble, nous avons fait de chaque projet un succès et transformé chaque défi en opportunité de croissance.
Nos collaborateurs, qu’ils soient en magasin, au service client, à la logistique ou sur le terrain, donnent chaque jour le meilleur d’eux-mêmes pour répondre aux attentes de nos clients. Cette nomination, c’est aussi leur victoire.
Aquiflor, créateur de coins de paradis
Chaque jardin aquatique, bassin, étang ou piscine naturelle que nous réalisons est bien plus qu’un simple aménagement. C’est l’aboutissement d’une vision partagée avec nos clients et concrétisée par notre équipe d’experts passionnés. Nos réalisations sont des espaces uniques où la nature reprend ses droits et la sérénité s’invite.
En tant que spécialistes des étangs naturels, mares, bassins à koï et piscines écologiques, nous proposons des solutions adaptées et durables. Depuis des années, nous avons su gagner la confiance de nos clients grâce à une approche personnalisée et un accompagnement sur mesure.
L’engagement au service de la nature
Respecter la nature et la sublimer, voilà notre engagement quotidien. Chaque projet est réalisé sur mesure pour créer un espace qui vous ressemble, tout en valorisant les solutions écoresponsables. Nous intégrons les dernières technologies et des méthodes respectueuses de l’environnement, pour des réalisations durables et inspirantes.
Nos plantes aquatiques sont sélectionnées avec soin, et chaque client bénéficie d’un accompagnement complet, de la conception à la réalisation. Nos experts et nos partenaires certifiés vous garantissent un suivi rigoureux et des conseils avisés à chaque étape.
Ce que cela signifie pour vous, nos clients
Cette nomination, c’est aussi la vôtre. Elle reflète la confiance que vous nous accordez et notre engagement à vous offrir le meilleur. Que vous soyez passionné de bassins à koï, amateur de mares naturelles ou en quête d’une piscine écologique, vous êtes au cœur de notre démarche.
Chaque réalisation est le reflet de notre mission : créer des coins de paradis dans vos jardins. Ce titre de Trends Gazelle renforce notre détermination à vous accompagner dans tous vos projets d’aménagement aquatique.
Ce qui nous pousse à aller plus loin
Cette nomination n’est pas une finalité, c’est un tremplin vers de nouveaux horizons. En 2025 et au-delà, nous poursuivrons notre mission d’excellence et d’innovation.
Nos axes prioritaires :
Renforcer nos engagements écologiques en valorisant les solutions durables pour les bassins et étangs naturels.
Multiplier les oasis de biodiversité dans les jardins de particuliers et d’entreprises.
Innover sur nos services et nos produits pour toujours mieux répondre à vos attentes.
Soutenir notre équipe pour qu’elle puisse continuer à vous accompagner avec passion et savoir-faire.
Merci à vous
Rien de tout cela ne serait possible sans vous. Cette distinction est le fruit du travail collectif de notre équipe dévouée, du soutien de nos partenaires de confiance et, surtout, de la fidélité de nos clients.
Aquiflor, c’est avant tout une aventure humaine, où chaque personne joue un rôle essentiel. Merci d’être à nos côtés et de participer à cette belle aventure. Ensemble, continuons à créer des espaces de vie où la nature reprend ses droits et la sérénité s’installe.
Pierre-François Danse & Nicolas Persoons Administrateurs AQUIFLOR
Avec l’arrivée de l’hiver, les températures chutent, et votre bassin entre dans une phase de repos. Mais saviez-vous que c’est aussi la période idéale pour prendre soin de votre pompe d’étang ? 🛠️ L’entretien hivernal est une étape cruciale pour garantir la longévité et le bon fonctionnement de votre pompe, notamment si vous utilisez des modèles comme l’Aquamax. Et pour un nettoyage optimal, le PumpClean de chez OASE est votre allié incontournable. Voici pourquoi et comment entretenir votre pompe cet hiver pour repartir sereinement au printemps.
Pourquoi entretenir sa pompe d’étang en hiver est indispensable ?
La pompe de votre bassin joue un rôle central : elle garantit la circulation de l’eau, le bon fonctionnement de votre filtration et, par conséquent, la santé de vos poissons. Mais en hiver, des dépôts de vase, de calcaire ou de résidus organiques peuvent s’accumuler et endommager ses mécanismes si elle n’est pas correctement nettoyée.
De plus, une pompe qui reste hors de l’eau pendant une longue période est plus sujette à l’usure. Les joints et les composants internes peuvent se dessécher, ce qui diminue sa durée de vie. En maintenant votre pompe dans l’eau ou dans un liquide, vous préservez ses mécanismes et assurez une meilleure conservation.
Un entretien hivernal vous permet :
De prolonger la durée de vie de votre pompe.
D’éviter des pannes coûteuses au printemps.
D’assurer une remise en service rapide et efficace dès les premiers beaux jours.
Les 5 étapes pour entretenir votre pompe cet hiver
1. Débranchez et retirez la pompe de l’eau
Avant toute intervention, coupez l’alimentation électrique de votre pompe et retirez-la du bassin. Cela permet d’éviter tout risque électrique et facilite son nettoyage. Vous allez pouvoir enlever la crépine en toute sécurité. La plupart des pompes OASE sont équipés d’un arrêt de marche à sec (nouveau modèle à partir de 2024). Dans la vidéo ci-dessus, Nicolas vous explique comment ouvrir facilement la pompe pour la nettoyer.
2. Nettoyez votre pompe avec le PumpClean de chez OASE
Le nettoyant PumpCleanest un nettoyant spécialement conçu pour éliminer efficacement les dépôts de calcaire et les résidus organiques.
Voici comment l’utiliser :
Diluez le produit selon les instructions sur l’emballage.
Plongez les pièces de la pompe dans la solution pendant le temps recommandé et le corps de pompe.
24H plus tard, rincez abondamment à l’eau claire avant de remonter votre pompe.
Ce produit est idéal pour préserver les performances de votre pompe et éviter que des dépôts ne s’accumulent dans les conduits ou le rotor. Ce traitement va permettre de prolonger la durée de vie de votre pompe.
3. Inspectez et remplacez les pièces usées
Profitez du démontage pour vérifier l’état des pièces de votre pompe : jointures, rotor, et câblage. Si vous remarquez des signes d’usure, remplacez-les immédiatement. Vous trouverez facilement des pièces détachées adaptées dans notre boutique.
4. Replacez votre pompe propre dans le bassin
Une fois votre pompe nettoyée et en bon état, nous vous recommandons de la replacer dans votre bassin ou de la stocker dans un récipient rempli d’eau. Pourquoi ? Parce qu’une pompe immergée ou maintenue dans un liquide reste dans de meilleures conditions :
Les joints ne se dessèchent pas.
Les mécanismes internes sont protégés du gel et des poussières.
En gardant votre pompe dans le bassin, elle sera prête à redémarrer dès que les températures augmenteront au printemps.
5. Programmez un contrôle au printemps
Avant de remettre votre pompe en service, effectuez un nouveau contrôle rapide pour vous assurer qu’elle est prête à repartir. Cela vous évitera des désagréments une fois la saison lancée.
Faites confiance à Aquiflor pour tous vos besoins en entretien
Chez Aquiflor, nous mettons à votre disposition une large gamme de produits et de conseils pour entretenir efficacement votre bassin. Le PumpClean de chez OASE est disponible dans notre boutique pour vous aider à protéger votre pompe cet hiver.
🎯 Besoin d’un accompagnement personnalisé ? Rendez-vous dans notre jardinerie ou consultez notre site en ligne pour découvrir nos produits d’entretien et accessoires.
Préparez dès maintenant votre pompe pour l’hiver !
Un entretien hivernal, c’est l’assurance d’un bassin fonctionnel et serein au printemps. N’attendez pas les premiers dégâts pour agir : votre pompe mérite un nettoyage en profondeur avec des produits adaptés comme le PumpClean.
👉 Retrouvez tous nos conseils et produits dans notre boutique Aquiflor !
L’automne est là, souvent parsemé de vents frais et de douces pluies. Les températures diminuent et l’agitation autour du bassin semble doucement s’éteindre pour laisser place aux paysages blancs et froids de l’hiver.
L’arrière-saison est néanmoins est période cruciale pour s’occuper du bassin et il est d’une grande importance de se retrousser les manches une dernière fois avant l’arrivée des mauvais jours. En effet, quoi de mieux que de profiter des dernières températures clémentes et rayons de soleil pour mettre son étang en ordre et le préparer au mieux au redémarrage de la bonne saison. Voici donc 10 points à ajouter à votre « to do list » pour l’automne !
1. Tailler les plantes :
Plusieurs écoles existent en ce qui concerne la taille des plantes autour de l’étang. En effet, celles-ci peuvent servir de refuge pour une grande biodiversité, profitant de la chaleur dégagée par la plante et de la protection de ses branches pour passer l’hiver. Néanmoins, les branches mortes qui se décomposent dans l’étang contribuent à la formation de matière organique et donc de vase. Si l’étang ne contient pas assez de décomposeurs, elle risque de s’accumuler, et servir également de source de nourriture pour des indésirables telles que les algues. La vase est aussi en quelque sorte consommatrice d’oxygène et peut donc jouer sur la présence de cet élément dans l’eau.
Il n’y a donc pas qu’une bonne manière de tailler ses plantes, mais il s’agit de faire en fonction de l’équilibre de son propre bassin ainsi que du rôle qu’il occupe : une pièce esthétique et apaisante du jardin, proche de la maison, ou une mare plus naturelle accueillant les êtres vivants quels qu’ils soient.
Il y a tout de même des espèces que nous conseillons de tailler ou retirer du bassin à l’approche des mauvais jours, car leur décomposition est presque totale dans l’eau du bassin durant la mauvaise saison et l’accueil de la biodiversité en est donc limité. Il s’agit des espèces de nénuphars, pour lesquels il est préconisé de couper les feuilles à la base du panier, à l’aide d’un flexicut par exemple, ainsi que les espèces flottantes telles que Ceratophyllum demersum. Pour cette dernière, il faudra récupérer à la surface du bassin les tiges flottantes, tout en ayant attendu assez longtemps dans la saison pour que celle-ci ait eu le temps de former les turions qui lui servent à revenir à la belle saison prochaine.
2. Rentrer les plantes exotiques :
Certaines plantes ne supporteront pas de passer l’hiver dehors en raison des températures trop froides. Elles sont souvent particulièrement sensibles aux gelées qui pénètrent et endommagent les racines.
On parle ici d’espèces comme les papyrus, les nénuphars exotiques ou encore les lotus. L’idéal sera de rentrer ces plantes dans une pièce où les températures restent positives, et offrant une belle luminosité. Il faudra également veiller à ce que les racines soient constamment immergées, le plus simple étant de les placer dans des bacs remplis d’eau. Des 3 espèces susmentionnées, les papyrus sont encore les plus tolérants face à nos rudes hivers. Certains peuvent tenir le coup tant que le gel n’atteint pas les racines, et survivront donc quand ils seront placés à une grande profondeur dans l’étang, à l’arrivée de l’hiver. Les résultats de ces hivernages en profondeur ne sont cependant pas garantis.
3. Un petit coup de propre :
L’arrivée des jours froids et calmes est l’occasion de nettoyer son bassin au mieux. Cela permettra de limiter la présence de matière organique, prête à se dégrader dès que les températures remontent, et qui servirait de support aux algues. Il peut être intéressant, en fonction de la quantité de matière qui aura pu s’accumuler durant la bonne saison, de passer un coup d’aspirateur d’étang dans le fond de l’eau.
Pour nettoyer la surface, notamment les feuilles mortes qui peuvent chuter abondamment durant l’automne, il suffit de se munir d’une épuisette. Pour ce type de nettoyage l’idéal sera de choisir une épuisette dont les mailles ne sont pas trop fines, cela limitera la quantité d’eau retenue dans l’épuisette et donc le poids à sortir de l’eau. Les larges mailles sont de plus très souvent suffisantes pour retirer ces débris de taille plutôt moyenne. Si le maniement de l’épuisette n’est pas votre fort et que vous préférez une solution moins physique, il existe également des aspirateurs de surface, aussi appelés skimmers, disposant d’un panier où s’accumuleront les débris avant que vous ne le vidiez. Ces derniers doivent être reliés à une pompe, et peuvent être sur pieds, intégrés dans les bords de l’étang, ou encore flottants. Les skimmers présentent l’avantage de non seulement aspirer les feuilles, mais également toutes les poussières et autres petites saletés que l’épuisette ne saurait attraper.
4. Entretien du matériel de filtration :
L’arrivée des mauvais jours est aussi l’occasion de prendre soin de tout son matériel technique. Pour les pompes situées dans le bassin, le mieux sera de les sortir de l’eau, après les avoir préalablement débranchées, et de nettoyer au mieux la crépine et l’intérieur de la pompe. Ces gestes sont recommandés plusieurs fois par an pour garantir le bon fonctionnement de la pompe dans le temps.
Outre la pompe, c’est tout le bac de filtration qu’il sera bon d’éteindre et de mettre au propre. Pour se faire, il faut retirer les différents mousses qui constituent les couches filtrantes pour les rincer gentiment au jet d’eau. Attention tout de même, le nettoyage des mousses ne doit jamais être fait à la perfection, laisser quelques « saletés » comme supports bactériens permettra une meilleure reprise de la filtration à la saison suivante. Un grand rinçage du bac sera également à prévoir. N’oubliez pas de vous munir de bottes pour ces différentes étapes, surtout par températures plus fraîches !
Il est libre à vous de rebrancher le système de filtration une fois ces tâches effectuées, d’autant plus si les températures restent clémentes, mais dès que les températures descendront sous la barre des zéros de manière presque constante, il faudra veiller dans tous les cas à rentrer votre appareil UV. En effet, s’il reste de l’humidité près du quartz entourant la lampe, celui-ci risque de fissurer sous l’effet du gel, ce qui mettrait à mal tout le ballaste de l’appareil. L’entretien de l’appareil à l’arrivée de la mauvaise saison sera d’ailleurs aussi idéalement à prévoir. Il est important de bien nettoyer le quartz ainsi que l’intérieur du carter. Cette maintenance peut aussi être le moment de changer de lampe. Pour rappel, une lampe UV voit son efficacité diminuer de 30% par an, et selon la puissance de la lampe et la taille de l’étang, un remplacement est à prévoir environ tous les deux ans.
Il peut être envisagé de rentrer à l’intérieur tout le système de filtration, à l’exclusion de la pompe qui peut être débranchée mais laissée à l’eau. Cela permet de le protéger en cas d’intempéries hivernales et de le conserver, sachant que l’activité de l’étang est de toute façon extrêmement réduite en hiver et qu’une filtration n’est pas forcément nécessaire durant cette période. En effet, les poissons ne se déplacent et ne se nourrissent plus, limitant donc leur contribution à la pollution de l’étang, tandis que les plantes sont en dormance et ne rejettent plus beaucoup de composés dans l’eau.
5. Vérifier le bon fonctionnement des aérateurs :
Les pompes à air sont particulièrement importantes en hiver. Elles permettent de conserver une zone du bassin, là où les bulles émergent, qui ne gèle pas. Les surfaces entièrement gelées en hiver peuvent s’avérer dangereuses pour la vie du bassin : de par la présence de la couche de glace, les échanges gazeux avec l’air sont suspendus, ce qui provoque l’accumulation de gaz toxiques dans l’eau. L’aérateur devra donc idéalement être en marche toute l’année. Pour s’assurer de la longévité de cet appareil, il est recommandé de procéder au changement des membranes tous les deux ans. Ce service est disponible à l’atelier d’Aquiflor toute l’année.
Le calme dans l’étang à la mauvaise saison permet aussi de nettoyer les diffuseurs. Pour se faire, il vous suffit d’attraper une petite brosse, telle qu’une brosse à dent, et de l’eau. Si la pierre a perdu en capacité de diffusion à cause du calcaire qui obstrue les pores, le vinaigre devrait suffire à lui redonner sa puissance d’antan. Si malgré ces soins les bulles ne sont toujours pas assez nombreuses, il est possible de passer une flamme quelques secondes sur la pierre, pour ensuite la rincer. Les diffuseurs ont une durée de vie très longue quand ils sont bien entretenus.
6. Mettre une dernière fois des bactéries :
Avant que les températures chutent, il est judicieux de mettre une dernière fois des bactéries dans le bassin. Elles peuvent être placées dans le filtre tout comme dans le bassin, et iront se placer là où l’environnement leur semble propice. On les trouve donc en grandes quantités dans les mousses filtrants, ainsi que dans les roches et plantes. Ces bactéries participent au recyclage des matières organiques dans l’étang et optimisent donc la filtration. Elles sont typiquement à privilégier dans les bassins victimes d’envasement. Les placer dans le bassin à l’arrivée de l’hiver assure un meilleur redémarrage de la filtration biologique au printemps.
Il existe également des bactéries que vous pouvez mettre dans l’étang durant la mauvaise saison, notamment les préparations Microbe-Lift Autumn/Winter. L’ajout de ces bactéries donne une meilleure décomposition des feuilles mortes et autres composés organiques durant la mauvaise saison. Elles permettent aussi un redémarrage équilibré pour le reste de la faune du bassin à la bonne saison. Même si le gel pointe le bout de son nez, elles reprennent leurs activités dès que le dégel survient.
7. Vérifier et corriger une dernière fois les duretés de l’eau :
Il est vivement conseillé de réaliser une analyse d’eau à la fin de l’automne. En effet, cette saison apporte souvent son lot de pluies, une météo très humide. L’eau de pluie étant pauvre en éléments minéraux, elle risque d’influencer les duretés, et au final le pH, de votre eau. Lorsque ces derniers ne sont pas à de bonnes valeurs, cela peut impacter la vie de l’étang et mettre à mal les poissons par exemple.
Pour faire une analyse d’eau, vous pouvez soit vous munir d’un kit d’analyse, soit apporter un échantillon d’eau en magasin. Le service d’analyse de l’eau y est gratuit et se fait en peu de temps. De plus, nos experts seront présents pour vous conseiller en fonction des résultats obtenus. Suite à ces résultats, il faudra probablement corriger vos duretés à l’aide de KH et GH.
Il ne faudra pas négliger les analyses liées aux nitrites. Si ceux-ci se révèlent présents, l’automne peut être le dernier moment pour mettre des bactéries et les neutraliser.
Des analyses d’eau peuvent également être nécessaires durant l’hiver, en particulier durant les périodes de gel. Comme évoqué ci-dessus, le gel crée une barrière entre l’air de l’environnement et les gaz présents dans l’eau. Les échanges entre les deux milieux ne sont plus possibles ce qui peut créer une accumulation de gaz indésirables pour la faune dans l’eau. C’est pourquoi il est important de toujours maintenir une zone du bassin où l’eau ne gèle, à l’aide par exemple d’un aérateur. Même si une ouverture est créée, en fonction de la taille de celle-ci, ainsi que de celle du bassin, il est possible qu’elle ne soit pas suffisante. Il est donc préférable pour vos petits habitants aquatiques de vérifier si les paramètres de l’eau restent bien viables tout au long de la mauvaise saison.
8. Installer un filet :
L’automne est synonyme de couleurs orangées et dorées, chatoyantes pour les yeux, porteuses d’une ambiance unique. Ces belles couleurs sont parfois, malheureusement à terme, lourdes de conséquences pour les bassins. En effet, une fois que les feuilles ont rendu à leur arbre les composés utiles pour l’année à venir, celles-ci tombent par milliers, formant de grands tapis sur le sol de nos jardins. Si votre bassin est sous un grand arbre, vous serez alors témoin de la formation d’une couche épaisse dans le fond de l’étang. Cette surface de matière végétale est difficile à décomposer, surtout dans l’eau. Des composés tels que la lignine, présente en grande quantité dans les plantes, se révèle être un challenge pour les bactéries en charge de la décomposition et digestion de la matière organique. Il est donc probable qu’une grande quantité de ces feuilles finissent par former de la vase. Cette dernière est une bonne source de nutriments pour des espèces indésirables telles que celles formant les algues filamenteuses. En plus de la formation de vase et de la constitution d’un garde-manger pour les algues, les feuilles mortes peuvent venir boucher les systèmes de filtration, en se posant sur la crépine de la pompe ou en bouchant des tuyaux. Les branches susceptibles de tomber avec la météo automnale sont aussi difficiles à décomposer et peuvent également poser des problèmes au niveau des pompes d’étang.
Pour limiter la chute des feuilles dans le bassin, il est recommandé d’installer un filet de protection au-dessus de l’eau. Les mailles doivent être assez fines pour interrompre la course des feuilles, et dans les bassins contenant des poissons comme les carpes, il faut que le filet soit installé 5 à 10 centimètres au dessus du niveau de l’eau. A l’arrivée de l’hiver, quand l’arbre se sera entièrement dévêtit de ses beaux apparats dorés, il vous suffira de retirer délicatement le filet pour vous débarrasser du risque de voir les feuilles couler dans le fond de l’eau.
Le filet n’a pas pour seul objectif de bloquer les feuilles : il sert aussi à lutter contre un prédateur redouté du milieu des étangs, comme nous allons directement le voir dans le paragraphe suivant.
9. Placer un dispositif anti-héron :
En hiver, les attaques de hérons peuvent être fréquentes. Cela s’explique par le fait que la nourriture en milieu naturel est plus difficile à trouver, et cet échassier, dans un souci d’économie d’énergie, peut alors se tourner vers les jardins, où les possibilités de fuite pour les proies sont moindres. De plus, à cette période, le métabolisme des poissons est très ralentit, ils se tiennent presque immobiles dans le fond du bassin, ce qui facilite grandement la tâche aux oiseaux.
Il est compréhensible que ces beaux animaux sauvages doivent se nourrir mais il n’est jamais agréable de constater des pertes au niveau de son étang. Pour pallier aux attaques, il existe de nombreux systèmes de protection, en passant des plus simples aux plus complexes.
Vous pourrez trouver des boules réfléchissantes à poser simplement sur l’étang, des cerfs-volants ou encore des hérons factices en métal ou plastique, qui auront pour rôle d’effaroucher le héron. Si ces systèmes ne suffisent pas, vous pouvez vous tourner vers des appareils émettant ultrasons et/ou laser, tel que le Laser Guard. Evoqué précédemment, le filet de protection, utile pour pallier à la chute des feuilles dans le bassin, est également une solution très fiable pour lutter contre les attaques de héron. Il existe des filets de différentes tailles pour s’adapter au mieux aux dimensions de votre bassin. Si les feuilles ne sont pas un souci notoire pour votre étang, une autre réponse au problème posé par les oiseaux peut se trouver dans la clôture électrique. Simple à mettre en place, celle-ci se révèle un peu plus discrète que le filet et d’une grande efficacité.
Bien sûr, la plupart de ces systèmes de protection anti-héron peuvent être cumulés pour en garantir une meilleure efficacité.
10. Diminuer, adapter et arrêter le nourrissage des poissons :
Nous l’avons mentionné précédemment, les poissons rentrent dans une sorte de léthargie pendant les mois les plus froids de l’année. L’activité se réduit au fur et à mesure, au rythme de la diminution des températures. En effet, les poissons sont des animaux hétérothermes, au même titre que les reptiles, ce qui signifie que leurs températures internes varient en fonction des températures de leur environnement. Le métabolisme est réduit, ce qui implique que des fonctions telles que les fonctions de digestion et de locomotion le sont également. C’est pourquoi il est important de diminuer la fréquence et les rations de nourriture distribuée. Le principe est de donner une petite poignée, en fonction du nombre de bouches à nourriture, et de vérifier que celle-ci soit rapidement consommée. En l’espace de 5 minutes idéalement, la totalités des grains doivent être mangés. Vous pouvez aussi donner une nourriture spécialement adaptée pour la basse saison, généralement dénommée « Wheat-Germ« . Ces dernières sont riches en germes de blé, qui sont plus digestes pour le poisson. Si vous continuez le nourrissage à base de pellets destinés aux meilleures températures, les risques d’occlusions intestinales sont bien réels pour vos poissons.
Une fois que la température de l’eau descend sous la barre des 6 degrés, vous pouvez d’ordinaire arrêter le nourrissage. Il est important de noter que le bon fonctionnement d’une filtration est conseillé lorsque celui-ci est toujours d’actualité.
En conclusion :
La baisse de température accompagnant l’automne implique tout de même quelques petits travaux de maintenance, avant l’arrivée de l’hiver et une mise en pause du bassin. Ces petites tâches peuvent effrayer mais à l’aide des outils adaptés, elles sont accessibles à tous et relativement simples à réaliser. Tous ces petits gestes seront salutaires au retour de la bonne saison, garantissant un redémarrage en douceur et sain de l’activité du bassin. Le contrôle des arrivées de matière organique dans l’étang et l’entretien de tout le matériel y étant lié vous permettront de démarrer la saison avec une eau claire, prête à accueillir les premiers rayons de soleil.
Pour tout souci lors de cette période n’hésitez pas à faire appel à Aquiflor pour vous aider au mieux, que ce soit par le biais de conseils téléphoniques ou par la venue d’une équipe de chantier à votre domicile.
L’automne est une période de transformation où la nature revêt des couleurs flamboyantes, mais cette beauté peut parfois s’accompagner de désagréments, notamment pour les propriétaires d’étangs. Chez Aquiflor, en tant que spécialistes des étangs, nous comprenons à quel point il peut être inquiétant de voir l’eau de votre étang devenir brune. Cependant, avant de céder à l’inquiétude, il est essentiel de comprendre pourquoi cela se produit et quelles actions mettre en place pour y remédier.
Pourquoi l’eau devient-elle brune ?
La teinte brune de l’eau, que nous appelons communément « eau couleur thé », est un phénomène naturel durant l’automne. Lorsque les arbres et arbustes perdent leurs feuilles, ces dernières se déposent à la surface de l’eau. Elles contiennent des tanins, qui sont libérés dans l’eau si elles ne sont pas retirées à temps, ce qui provoque cette coloration. Si vous possédez un skimmer, nous vous recommandons de le vider plus régulièrement à cette période avant que le tanin ne puisse se libérer dans l’eau. En cliquant sur le bouton ci-dessous, vous allez pouvoir découvrir nos différents skimmers pour étang.
Mais ce n’est pas tout : une accumulation de débris organiques au fond de l’étang, sous forme de vase, peut également être à l’origine de cette décoloration. Lorsque ces débris ne sont pas retirés, ils se décomposent et se transforment en vase. Ce phénomène s’intensifie lorsque vos poissons remuent le fond de l’étang, faisant remonter la vase en surface et donnant une teinte brunâtre à l’eau. Cette vase peut être facilement aspirée à l’aide d’un aspirateur pour étang. Vous pouvez également utiliser des bactéries comme l’Aquipond Bactovase pour réduire cette couche de matière organique présente dans votre étang.
Comment identifier le problème ?
Avant de vous lancer dans un traitement, il est crucial d’identifier la cause précise de la coloration de votre eau. À Aquiflor, nous recommandons l’utilisation d’un kit de test de l’eau pour diagnostiquer la situation. Voici une méthode simple que vous pouvez essayer chez vous :
Remplissez un contenant de 20CL avec de l’eau de votre étang et laissez-le reposer pendant 24 heures.
Si des sédiments se déposent au fond, le problème vient probablement d’un excès de vase.
Si l’eau reste brune mais sans sédiments visibles, alors vous faites face à une eau « couleur thé », causée par les débris en décomposition. Vous pouvez accélérer la décomposition et améliorer la transparence de l’eau avec des bactéries comme l’aquipond bactovase qui va permettre de digérer la matière organique et les débris en suspension.
Si vous n’êtes pas sûr du diagnostic, vous pouvez toujours passer chez Aquiflor à Nodebais pour une analyse gratuite de votre eau. Nos experts se feront un plaisir de vous conseiller sur les meilleures solutions à adopter.
Comment traiter l’eau brune de votre étang ?
Une fois le diagnostic posé, deux solutions s’offrent à vous en fonction du problème détecté :
Problème de vase : Si vous avez de la vase au fond de votre étang, vous pouvez l’éliminer manuellement (pour les plus aventureux avec un aspirateur à vase) ou utiliser un traitement spécialement conçu pour la dégradation de la vase, tel que nos produits professionnels disponibles chez Aquiflor (Aquipond Bactovase). Ces traitements accélèrent la décomposition des débris organiques et permettent de maintenir une eau plus claire.
Eau « couleur thé » : Pour traiter l’eau brunie par les tanins, nous recommandons l’utilisation de charbon actif ou d’autres produits clarifiants qui agissent rapidement pour éliminer les décolorations. À Aquiflor, nous proposons une gamme complète de solutions adaptées à la taille et aux spécificités de votre étang.
Prévention : la clé pour un étang sain
Chez Aquiflor, nous savons que la prévention est le meilleur moyen d’éviter les problèmes. L’installation d’un skimmer mécanique est indispensable pour garder la surface de votre étang propre en automne. Ce dispositif permettra de recueillir les feuilles et les débris avant qu’ils ne se décomposent et ne causent des problèmes. Pensez à vérifier et à vider régulièrement le panier de votre skimmer, surtout durant cette période de l’année.
Il est également important de surveiller les zones autour des nénuphars et autres plantes flottantes, car ces débris s’y accumulent souvent sans jamais atteindre le skimmer. Un entretien régulier, couplé à des tests de l’eau, vous permettra de prévenir les désagréments.
L’importance des bactéries bénéfiques à l’automne
Pour optimiser la clarté de l’eau de votre étang et réduire efficacement la matière organique, nous recommandons l’utilisation d’Aquipond Bactovase, un mélange de bactéries bénéfiques spécialement conçu pour la saison automnale. Ces bactéries aident à accélérer la décomposition des débris organiques, réduisant ainsi la formation de vase et de sédiments, tout en contribuant à maintenir une eau plus claire. Nous préconisons une dose de 100 grammes par mètre carré de surface d’eau pour une efficacité optimale. En appliquant Aquipond Bactovase régulièrement à cette période de l’année, vous mettez toutes les chances de votre côté pour passer l’hiver avec un étang propre et sain.
Un test de l’eau avant l’hiver : une précaution essentielle
À l’approche de l’hiver, il est essentiel de réaliser une analyse complète de l’eau de votre étang pour éviter des complications durant les mois froids. Chez Aquiflor, nous vous proposons non seulement une gamme de kits de tests d’eau afin de surveiller les paramètres de votre étang, mais nous vous offrons également la possibilité de faire analyser votre eau gratuitement par nos experts à Nodebais. Nous vous fournirons un diagnostic précis ainsi que des conseils personnalisés pour garder votre étang en bonne santé toute l’année.
En conclusion
L’automne est une période idéale pour profiter de votre étang et de ses couleurs automnales, mais quelques précautions simples vous permettront de maintenir une eau claire et saine. En suivant les recommandations d’Aquiflor et en prenant quelques minutes pour entretenir votre étang, vous pourrez prévenir les problèmes avant qu’ils ne surviennent. N’oubliez pas que notre équipe d’experts est toujours disponible pour vous accompagner. Passez nous voir à Nodebais pour toute question ou pour un test gratuit de l’eau de votre étang !
Comment allez-vous, et surtout, comment se porte votre étang en cette belle fin de saison ? Le soleil brille encore sur Nodebais, et nous avons tous la chance de profiter d’un doux été indien dans nos jardins !
Pour marquer cette fin de saison, nous avons le plaisir de vous inviter à la Fête de l’Automne chez Aquiflor, avec des offres exclusives et des services spécialement conçus pour préparer votre bassin à l’hiver. Ces promotions sont valables jusqu’au dimanche 13 octobre, alors ne manquez pas l’occasion d’en profiter !
Nos offres de fin de saison 🍂
Test d’eau gratuit : Venez avec un échantillon de l’eau de votre bassin, et nous réaliserons un diagnostic complet gratuitement pour vérifier la qualité de l’eau avant l’arrivée de l’hiver.
Nourriture spéciale automne : Adaptez l’alimentation de vos poissons avec notre sélection de nourriture Wheat-Germ, idéale pour cette saison. Maintenez vos poissons en bonne santé avant l’hiver !
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J’ai une erreur sur mon Bitron Eco Oase, que faire? Vous êtes l’heureux propriétaire d’un appareil UV Bitron Eco de chez OASE et vous vous posez des questions sur son fonctionnement. Une des premières choses à savoir, c’est le soucis que vous pouvez rencontrer avec le compteur d’heures (3).
Ce compteur d’heures permet de savoir ou en sont vos ampoules en terme d’utilisation. Il est important de bien effectuer un « reset » de ce compteur quand vous changez vos ampoules sur votre appareil. Voici les indications du compteur si vous aviez bien effectué le reset au moment du changement des ampoules.
Quatre LED sont allumées : 9001 … 12000 heures
Trois LED sont allumées : 6001 … 9000 heures
Deux LED sont allumées : 3001 … 6000 heures
Une LED est allumée 1 … : 3000 heures
Une LED clignote : Remplacer les lampes UVC
Toutes les LED sont éteintes : Une lampe UVC au moins est défectueuse
Voici la procédure pour remettre ce compteur d’heures correctement à jour :
« Lorsque la durée maximale des lampes UVC est atteinte, la LED de l’affichage d’état des lampes UVC clignote. Remplacer les lampes UVC pour garantir une puissance de rayonnement optimale. Pour finir, remettre le compteur des heures de service à zéro. »
Voici quelques erreurs classiques que vous pouvez rencontrer. Les messages système s’affichent sur l’afficheur. En cas de messages système simultanés, c’est toujours le plus vieux message qui s’affiche.
Les 4 chiffres du message système s’affichent successivement par deux sur l’écran.
Dès qu’il a été remédié à la cause, le message système s’éteint automatiquement.
Les moustiques sont un véritable désagrément au jardin ainsi que dans les habitations durant la bonne saison. Attaquant nos oreilles pendant la nuit et laissant leurs piqures nous démanger après leurs passages, les moustiques sont également vecteurs de nombreuses maladies et peuvent représenter un risque sanitaire lorsqu’ils ne sont plus régulés convenablement.
Les bassins peuvent s’avérer attractifs pour cette espèce d’insecte. De fait, la reproduction des moustiques se fait en vol, mais la ponte des œufs a lieu en milieu aquatique, généralement en eaux calmes. Les femelles déposent environ 150 petits œufs dans l’eau, qui écloront au bout de seulement 2 à 4 jours. Les larves et nymphes de cet hexapode vont rester dans l’eau pendant environ 2 semaines avant de prendre leurs envols et quitter le bassin.
Le cycle de vie des moustiques a donc majoritairement lieu dans l’eau et la présence d’un bassin au jardin plaira généralement beaucoup à ces animaux, bien que tous les plans d’eau n’en sont pas habités. Nous allons vous présenter dans cet article diverses solutions pour vous permettre de venir à bout de ce nuisible, et ainsi pouvoir à nouveau profiter de votre jardin en toute tranquillité durant les douces soirées d’été.
Alors comment faire ?
Tout d’abord, les moustiques préfèrent généralement une eau stagnante. Donc, pour limiter l’attractivité de votre bassin pour cet insecte, il est recommandé de maintenir un certain mouvement de l’eau. Ce mouvement sera également bénéfique pour les poissons, en amenant de l’oxygène, tout en limitant la formation de la vase. On peut amener une certaine agitation de l’eau par la mise en place d’une cascade par exemple. La manière de faire la plus efficace pour votre étang est de placer une pompe à air, ainsi que des diffuseurs, dans le bassin. Les pompes à air sont bénéfiques en toutes saisons dans les plans d’eau. Elles permettent la survie des poissons lors des canicules estivales, et limitent le gel durant l’hiver. Elles vont de plus dissuader les moustiques femelles de pondre dans votre bassin et ainsi faire décroitre les populations de ces insectes invasifs.
Si votre eau est déjà en mouvement, vous pouvez aussi jouer sur les paramètres liés au régime alimentaire des moustiques. Les larves se nourrissent majoritairement de végétaux présents dans l’eau. La présence d’algues microscopiques et de matière organique en suspension dans l’eau peut donc être une source de prolifération des insectes. Pour lutter contre les algues microscopiques, qui donnent une couleur verte à l’eau quand elles sont présentes en grand nombre, il est conseillé d’installer une lampe à UV. En effet, les rayons UV vont tuer les algues, ce qui va rendre votre eau transparente à nouveau, et de plus limiter la croissance des larves de moustiques. Il existe également des produits anti-algues, composés de bactéries ou non, disponibles en magasin. Nous pouvons citer
Si les sources de nourriture manquent, les larves ne pourront pas survivre. Il n’est pas vraiment possible de jouer sur l’alimentation des moustiques adultes car les femelles se nourrissent, comme nous le savons d’expérience, de sang, tandis que les mâles sont eux de bons pollinisateurs qui se nourrissent du nectar des fleurs.
Une autre manière de lutter contre les moustiques est de planter des végétaux répulsifs. Les plus communs d’entre eux sont les citronnelles. Les autres plantes dégageant une odeur citronnée sont également efficaces contre ces insectes. Vous pouvez également vous tourner vers les différentes espèces de menthes, dont la menthe aquatique, les lavandes, le romarin, ou encore le basilic. Ces plantes sont toutes ferventes des sols rocailleux, les périodes sèches ne leur posent pas de problèmes, mis à part pour la menthe aquatique et le basilic donc les exigences hydriques sont plus hautes. Ces différentes espèces se développent généralement bien au jardin, peuvent servir en cuisine, et sont de plus attractives pour la biodiversité.
Dans le cadre de la lutte contre les moustiques, vous pouvez aussi miser sur l’aide des prédateurs de cet insecte. Vous en trouverez de nombreux, qui s’attaquent aux moustiques au stade adulte comme au stade larvaire.
1. Les libellules et demoiselles :
Ces insectes volants sont particulièrement élégants et agréables à voir voler autour des étangs. Ils présentent de plus l’avantage de se nourrir des moustiques à tous les stades. Les larves de libellules vont s’attaquer aux larves des moustiques, tandis que les libellules adultes se nourrissent des moustiques adultes. Il est donc très bénéfique d’avoir des odonates au jardin.
Il existe différentes espèces de plantes à installer, susceptibles d’attirer ces grandes prédatrices. Vous pouvez vous tourner vers des plantes terrestres telles que les lavandes mais il y a surtout beaucoup de plantes aquatiques qui peuvent séduire les libellules et demoiselles. Il s’agit notamment des :
Ces plantes sont majoritairement des plantes de berges mais des végétaux qui s’installent plus en profondeur dans le bassin peuvent aussi être utiles dans la lutte contre les moustiques par leur charme auprès des libellules : les nénuphars.
D’autres insectes sont prédateurs des moustiques, comme les sauterelles, qui aiment se délecter des adultes. Pour favoriser l’installation de ces jolies sauteuses, il est conseillé de garder des zones non tondues dans le jardin. Par l’installation d’une végétation assez haute et donc protectrice, les insectes ont plus de chance de se plaire et de rester dans votre jardin. Vous pourrez ainsi en tirer tous les bénéfices. La diversification des plantes et des zones de plantation peut aussi s’avérer attractif.
2. Les poissons :
Il existe différentes espèces de poissons qui peuvent aider à limiter la prolifération des larves de moustiques dans le bassin. Les ides mélanotes, dorées ou bleues,sont par exemple très utiles, et consomment les larves en grand nombre. Elles peuvent de plus se nourrir des moustiques adultes. Elles ont aussi l’avantage de jouer le rôle de régulatrices avec d’autres espèces et peuvent ainsi consommer les œufs des autres poissons. Les ides sont donc une bonne solution contre la surpopulation piscicole et des moustiques dans les étangs. De plus, en tant que poissons de surface, elles sont bien visibles et agréables dans les points d’eau.
Vous pouvez également installer :
des poissons rouges,
des tanches,
des vairons.
Ces espèces se nourrissent toutes trois des larves de moustiques. La période idéale pour ajouter les poissons est le printemps, et il est primordial de veiller à ce que la population ne devienne pas trop grande au fil des saisons.
Dans la lutte contre les moustiques, les amphibiens, tels que les grenouilles et les tritons, sont d’une aide non négligeable. Les différentes espèces qui composent ces groupes consomment des moustiques. L’installation d’un point d’eau est déjà un bon début pour attirer ces amphibiens au jardin, mais il est plus probable que grenouilles et tritons s’y installent s’il existe des zones humides à une relativement courte distance de celui-ci.
Pour rendre votre point d’eau plus intéressant pour ces espèces, il est recommandé de planter différentes espèces de plantes aquatiques, comprenant des plantes flottantes, telles que les grenouillettes d’eau, ainsi que des plantes immergées, telles que les Hippuris vulgaris. Les végétaux présents dans l’eau pourront servir d’abri et de zones de pontes pour les différents batraciens. Vous pouvez aussi laisser au jardin des tas de bois ou de feuilles, ainsi que des tas de pierres. Ceux-ci sont appréciés par les amphibiens comme caches pour passer la mauvaise saison. Les prairies fleuries sont également appréciées par les grenouilles et tritons, garantissant une plus grande diversité d’insectes et donc une plus grande source de nourriture.
Le régime alimentaire des amphibiens comprend aussi des limaces, araignées et petits crustacés aquatiques. Les tritons vont également se nourrir de têtards et peuvent donc réguler des populations de grenouilles qui deviendraient trop prolifiques.
4. Les oiseaux :
Certains oiseaux sont particulièrement efficaces dans la lutte contre les moustiques. Ce sont les oiseaux insectivores, qui comprennent les hirondelles, les martinets, ou encore les mésanges bleues. La meilleure manière de les attirer au jardin et d’aménager celui-ci à l’aide de différents nichoirs et mangeoires.
L’installation des nichoirs destinés aux hirondelles se fait généralement sur un mur, à 2 mètres du sol. Il est recommandé de ne pas les placer exposés au sud, les chaleurs estivales pouvant être néfastes pour les oiseaux qui y vivent Il est possible d’en installer plusieurs les uns proches des autres car les hirondelles vivent en colonie et apprécieront donc des nichoirs voisins. Il est recommandé de les entretenir une fois par an, durant la période hivernale et donc de migration de ces oiseaux. En plus de consommer de nombreux moustiques, les hirondelles se nourrissent également d’autres insectes comme les mouches et vous assureront ainsi une belle tranquillité.
Pour les mésanges bleues, il est conseillé de garder une distance d’au minimum 10 à 20 mètres entre les nichoirs. La compétition est en effet rude entre les animaux de la même espèce qui occupent un même territoire. Les nichoirs sont à nettoyer une fois par an, à l’automne, car les individus souhaiteront dans tous les cas fabriquer un nouveau nid au printemps. Vous éviterez ainsi également les parasites et virus éventuels qui auraient pu survivre dans le nid. Les nichoirs sont à positionner entre 2 et 4 mètres de hauteur, pour éviter les prédateurs.
Il est conseillé de nourrir les oiseaux durant les baisses de température, lorsque la nourriture se fait plus rare. Cela peut favoriser le maintien d’une population ainsi que l’installation des nicheurs. Durant l’hiver, on évitera toutefois d’utiliser des insectes pour le nourrissage. En effet, à cette période de l’année, les oiseaux insectivores ont migré vers d’autres régions. Il est conseillé à la place de donner des graines, telles que les graines de tournesols, des boules de graisse (de préférence sans filet), ou encore des morceaux de pomme. Vous trouverez aussi en magasin, pour plus de facilité, des mélanges de graines spécialement conçus pour l’hiver.
5. Les chauves-souris :
Les chauves-souris sont de très grandes mangeuses de moustiques. En une nuit, elles sont capables de manger l’équivalent de 3.000 moustiques, soit le tiers du poids d’un individu. Elles sont donc des alliées redoutables dans la lutte contre ces insectes invasifs. Les chauves-souris consomment également des araignées et autres petits invertébrés.
Pour les attirer au jardin, il peut être intéressant de poser des nichoirs spécialement conçus pour les chauves-souris. Il faudra éviter de les installer au sud et choisir un endroit dégagé. Les chiroptères insectivores utilisent l’écholocalisation pour se repérer et si des branches obstruent l’entrée du nichoir, elles risquent de ne pas la trouver. Les nichoirs destinés aux chauves-souris ne s’entretiennent pas spécialement mais si des réparations doivent être faites, il faut privilégier la période entre l’automne et le printemps et bien s’assurer au préalable que le nichoir est inoccupé. Lorsqu’on souhaite abriter des chauves-souris, il est aussi nécessaire de limiter au strict minimum les éclairages du jardin, ce qui plaira également aux autres habitants présents dans celui-ci.
6. Les canards colverts :
Ces derniers demande un peu plus d’investissement, par la construction d’un abri et d’un enclos propre à ceux-ci. Les canards demandent un minimum d’entretien mais leurs œufs sont, au même titre que ceux des poules, tout à fait consommables, à condition de les cuire. Les œufs de canes sont même réputés riches et peuvent aussi bien servir en plat qu’en pâtisserie. L’investissement pour installer ces animaux chez soi peut donc être rentabilisé de manière plutôt sympathique.
Ces jolis oiseaux sont également très utiles de par leur régime alimentaire qui se compose de larves de moustiques, ainsi que d’autres insectes, de petits poissons et de leurs œufs. Il est tout de même recommandé de leur fournir des graines et de veiller à ce qu’ils aillent accès à de l’eau.
Conclusion :
Les solutions contre les moustiques au jardin sont multiples et ne nécessitent pas toutes de grands investissements. Par une bonne gestion de la biodiversité, et un bon équilibre, on peut facilement arriver à une bonne régulation de ces insectes.
Toutes les solutions présentées peuvent se combiner entre elles, ce qui ne fera qu’en augmenter l’efficacité. Le préalable est tout de même l’installation de la pompe à air, que ce soit pour la gestion de la population de moustiques que pour les autres avantages non-négligeables qu’elle fournit. Une bonne gestion de ses plantes est également primordiale. Celles-ci auront non seulement un impact sur les populations de moustiques, mais également sur les populations de prédateurs de ces derniers et sur la qualité de l’eau. Et si cela ne suffit pas pour vous débarrasser de ces déplaisants diptères, il ne vous reste plus qu’à choisir quel allié parmi les prédateurs vous souhaitez accueillir dans votre jardin !
A l’arrivée de la période hivernale et des baisses de températures, il est souvent nécessaire de procéder à l’entretien de son bassin, afin de préparer au mieux celui-ci au retour des beaux jours. Il est ainsi conseillé à l’automne de vérifier les paramètres de son eau, de changer et de diminuer l’alimentation des poissons et de nettoyer son filtre. Les plantes n’échappent pas à la règle et pour s’assurer de garder une eau propre et de bonne qualité, il est vivement recommandé de tailler celles-ci.
En effet, la plupart des plantes aquatiques vont se flétrir à l’automne et finir par mourir avec la chute des températures. Pas de panique pour autant, elles seront aptes à revenir l’année prochaine, grâce à leurs stolons et rhizomes, pour vous offrir une nouvelle belle saison de verdure !
Néanmoins, l’apport de matière organique, par la pourriture des tiges dans l’eau, est quelque chose que l’on souhaite éviter et qui est néfaste pour la qualité de l’eau. La décomposition de la matière organique dans l’eau va effectivement demander de l’oxygène, une ressource limitée dans les bassins. Elle va aussi influencer la propreté et la quantité de vase présente dans le plan d’eau. A l’arrivée des températures plus clémentes, cette matière organique pourra également servir d’alimentation aux algues et ainsi participer à leur prolifération.
Vous l’aurez donc compris, il est d’un grand intérêt d’entretenir ses plantes aquatiques en automne, et voici donc quelques conseils pratiques pour procéder à leurs tailles !
1. Période de taille
Avant de tailler quelque plante que ce soit, il sera important de mettre à l’abri du gel les éventuelles plantes non-rustiques qui peuvent orner votre bassin. Celles-ci comprennent notamment les différentes espèces de papyrus ou encore les nénuphars à fleurs bleues.
Pour se faire, prévoyez une pièce lumineuse et placez les plantes dans des bassines remplies d’eau. Il est intéressant de noter que certains papyrus bien installés dans le bassin peuvent être déplacés plus en profondeur dans l’eau, pour éviter que le cœur de la plante ne gèle, mais cela ne fonctionne pas à tous les coups. Le meilleur moyen de garantir la survie de votre plante à l’hiver est de procéder à un hivernage tel que décrit ci-dessus, bien que ceci puisse parfois s’avérer un peu plus contraignant.
En ce qui concerne les plantes dites rustiques, la taille de toute tige susceptible de tomber dans le plan d’eau est conseillée. La période à laquelle procéder à la coupe dépend des températures de l’année et nous nous fions surtout à l’allure de la plante. Une fois que quelques feuilles se mettent à faner et que les tiges se mettent doucement à pendre dans l’eau, il est temps de faire un petit nettoyage.
2. Quelles plantes tailler?
Toutes les plantes peuvent être coupées à l’approche de l’hiver, mais il existe tout de même quelques plantes aquatiques qui restent vertes durant la mauvaise saison et qui vous permettront de garder, si vous le souhaitez, un peu de verdure dans le bassin. On peut notamment citer :
Celles-ci ne nécessitent pas de soins particuliers à l’approche de l’hiver, mis à part si vous constatez la pourriture de certaines tiges.Il est alors mieux de les retirer de l’eau.
Dans un souci de conservation de la biodiversité, vous pouvez aussi choisir de garder certaines espèces intactes jusqu’au printemps. Les différentes espèces de typhas ainsi que les phragmites peuvent effectivement être de fabuleux refuges pour certains insectes, qui viennent se réfugier dans leurs tiges pour passer l’hiver. La plupart d’entre eux y procéderont à leur hivernation, voir à une hibernation, et reprendront leur envol avec le retour de températures plus clémentes au printemps. Il sera alors temps de tailler les tiges sèches de vos roseaux.
Vous pouvez tout de même veiller pendant l’automne à retirer les tiges qui seraient tout à fait immergées et en cours de décomposition, toujours dans un souci de limiter les apports de matière organique dans le bassin.
3. Technique de taille
Pour effectuer la taille, il suffit de se munir d’un sécateur, tel que le flexicut, (et parfois de ses bottes) et de procéder à une coupe en biais. Le fait de couper en biais empêchera à l’eau de stagner dans la tige de la plante et d’en entrainer la pourriture. Dans un souci de sécurité et pour ne pas avoir les mains mouillées, vous pouvez également utiliser des gants. La coupe se fait généralement entre 5 et 10 centimètres au-dessus du niveau de l’eau. Il est aussi vivement conseillé de procéder à l’arrachage des tiges présentes dans l’eau qui sont molles et pourries. Vous pourrez alors éviter leur décomposition dans le bassin.
Cela diffère légèrement pour le nénuphar : on va généralement arracher les feuilles qui brunissent et pourrissent au fur et à mesure de l’année. Dans un souci d’esthétisme, on essaie de couper la tige au plus proche du rhizome.
Vous pouvez aussi profiter de cette période et de cet entretien pour arracher les rhizomes et stolons d’éventuelles plantes qui deviendraient trop envahissantes dans votre bassin. Il faut en général deux ans pour que les plantes placées dans un étang soient correctement installées, et il existe des plantes ayant une tendance à la surabondance, telles que les Pontederia, ou encore la menthe aquatique. Il ne faut pas hésiter à couper et arracher certaines parties de la plante qui prendrait trop de place dans le plan d’eau.
En ce qui concerne les plantes oxygénantes déjà bien installées, il est recommandé de les tailler fortement. Ces plantes ont souvent une très bonne croissance, mais en trop grande quantité, elles peuvent s’avérer toxiques pour le reste du bassin. En effet, durant la nuit, la réaction inverse de la photosynthèse, appelée « respiration », survient. Pour se faire, les plantes vont consommer de l’oxygène et rejeter du gaz carbonique, entrainant donc une baisse de l’oxygène disponible pour les poissons et autres plantes. Vous pouvez tailler de moitié les plantes oxygénantes bien implantées.
Si l’hiver à venir dans votre localité s’annonce rude, vous pouvez envisager de ne pas tailler certaines plantes à l’automne et de procéder à la coupe lors du retour du printemps. Les plantes aquatiques pourront servir d’aide contre le gel sur l’étang en participant légèrement aux échanges gazeux entre l’eau et l’air, ainsi qu’en constituant une sorte de couche isolante sur le bassin.
On effectue généralement l’ensemble des tailles en une fois dans un souci d’organisation et de temps à consacrer à cette tâche, mais si vous disposez de temps et de patience, vous pouvez également procéder à la taille au fur et à mesure de l’avancée de vos plantes dans la période hivernale. Vous pouvez couper les feuilles et plantes au moment ou elles sont totalement brunes et séchées. Contrairement aux idées reçues, laisser les feuilles sécher sur une plante n’est pas une mauvaise chose. En effet, tant que la feuille tient à la plante mère, elle transmet à celle-ci les nutriments que la photosynthèse a produit et qu’elle a stocké. Elle donne donc énergie et nourriture au reste de la plante.
Petit conseil : tirez légèrement sur la feuille dépérissante de votre plante. Si celle-ci s’arrache toute seule, c’est qu’elle n’avait surement plus grand-chose à donner et qu’il était temps de la retirer avant qu’elle ne se décompose dans l’eau. Si elle tient encore à la plante mère lorsque vous appliquez une légère tension, il est plus que probable que de nombreux échanges de nutriments soient en cours et vous pouvez donc encore un peu laisser la feuille en place. Il s’agit surtout de rester vigilants et observateurs. Vous donnerez ainsi les meilleures chances à vos plantes de passer l’hiver, tout en limitant les entrées de matière organiques en décomposition dans votre bassin.
En conclusion
La taille des plantes est donc un entretien fondamental du bassin qui limite l’apport de matière organique dans celui-ci. Procéder à la coupe vous donne plus de chances de garder une bonne qualité de l’eau. Il n’existe pas qu’une seule manière de faire et c’est aussi à vous de savoir le temps que vous voulez y consacrer ainsi que l’objectif de votre bassin.
Si quelques tiges ou plants échappent à votre vigilance, pas de panique ! Vous trouverez quelques solutions contre la surcharge en matière organique en magasin, tels que le biobooster, le bactovase ou encore l’inoculation de bactéries. Il vous faudra néanmoins attendre le retour des beaux jours et de températures plus douces pour pouvoir bénéficier de toute l’efficacité de ces produits. Ceux-ci ne fonctionnent pas lorsque la température de l’eau est en-deçà des 8 degrés. En attendant, vous pouvez toujours passer un coup d’épuisette de temps en temps ou aspirer le fond de votre étang à l’aide d’un Pondovac.
Vous voila ainsi prêts pour un hiver en toute tranquillité et une reprise optimale de l’écosystème de votre bassin à la bonne saison !
Les pompes à air jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé de votre étang. Elles fournissent de l’oxygène essentiel aux poissons et aux plantes aquatiques tout en aidant à prévenir la formation de glace en hiver. Mais comment choisir la pompe à air parfaite pour votre étang ? Suivez ces étapes simples (ou la vidéo de Nicolas) pour prendre la meilleure décision.
Dans cette vidéo, Nicolas, l’expert des bassins depuis plus de 30 années, vous explique comment sélectionner une pompe à air pour votre bassin. Il ne faut vraiment pas négliger l’utilité d’une pompe à air. Dans cette vidéo, Nicolas vous explique comment choisir une pompe à air adaptée à votre pièce d’eau, les modèles de diffuseur en fonction de la pompe à air mais également le diamètre du tuyau. La pompe à air se choisit en fonction du volume de votre bassin.
Étape 1 : Déterminez le volume de votre étang
La première étape pour choisir une pompe à air adaptée est de connaître le volume de votre pièce d’eau. Mesurez la longueur, la largeur et la profondeur de votre étang. Multipliez ces chiffres pour obtenir le volume en litres. Cela vous aidera à déterminer la capacité de pompe dont vous avez besoin. Un petit étang nécessite moins de puissance qu’un grand.
Pour un étang de 10M³, nous recommandons une pompe à air de 10L/M. Pour un étang de 20M³, vous allez opter pour une pompe à air qui diffuse 20 litres par minutes à 100MBAR (1M de profondeur). Vous devez choisir une pompe à air capable de fournir suffisamment d’oxygène à l’ensemble du bassin.
Étape 2 : Déterminez la quantité de poissons
Avant de choisir une pompe à air, il est essentiel de comprendre les bases de l’aération d’un bassin. Si vous n’avez pas de poissons dans la pièce d’eau, vous pouvez rester sur les 1 litre par minute par M³. Quand vous avez des esturgeons dans le bassin, et des poissons de plus grandes tailles comme des carpes koïs, on vous recommande de choisir une pompe à air supérieure à ce qui est prévu (2 litres par minute).
Étape 3 : Choix de la pompe à air qu’il vous faut
La pompe à air, et surtout la marque que vous allez choisir est un point essentiel pour définir les accessoires à choisir. Pour vous faciliter le choix, nous proposons des kits complets en fonction du volume de votre pièce d’eau. Si vous faites le choix d’une pompe à air MKC510 (pompe de 10 litres par minutes), vous allez devoir choisir un diffuseur de 10L/M, ou 3 diffuseurs de plus petites tailles.
Il existe plusieurs marques sur le marché, mais nous vous recommandons vivement une pompe à air SECOH, ou un kit OASE. Les pompes à air SECOH sont distribuées chez Aquiflor depuis plus de 30 ans, avec une fabrication d’origine japonaise. Nous disposons de l’ensemble des pièces détachées SECOH en stock.
Puissance de pompe conseillée par 1000 litres d’eau :
1 litre/minute pour tout bassin
2 litres/minute pour les bassins contenant un esturgeon
Étape 4 : Sélection de diffuseurs adaptés à votre pièce d’eau et tuyaux
Certaines pompes à air sont livrées avec des accessoires utiles, comme des diffuseurs d’air et des tuyaux. Ces éléments peuvent aider à distribuer l’oxygène de manière plus efficace dans votre étang. Assurez-vous de vérifier si la pompe que vous envisagez comprend ces accessoires ou si vous devrez les acheter séparément.
Pour choisir des diffuseurs adaptés, il faut partir du débit de la pompe. Si vous avez fait le choix par exemple d’une pompe à air SECOH JDK 20 (20 litres par minute), il vous faudra un diffuseur de 20LM, ou une solution avec deux diffuseurs de 10L/M. Cliquez-ci dessous pour sélectionner un diffuseur adapté à votre pompe.
Étape 5 : Installation et entretien de la pompe à air
Assurez-vous de comprendre comment installer et entretenir votre pompe à air correctement. Une installation appropriée et un entretien régulier prolongeront la durée de vie de votre pompe et garantiront son bon fonctionnement. Attention, ne jamais plonger votre pompe à air dans l’eau. Celle-ci est sensible à l’humidité ! La pompe doit toujours être installée au-dessus du niveau d’eau ! Si la pompe est installée en dessous, des retours d’eau peuvent engendrer un court-circuit.
En suivant ces étapes simples, vous pourrez choisir la pompe à air parfaite pour votre étang, assurant ainsi la santé de vos poissons et de vos plantes aquatiques. Si vous avez des questions supplémentaires ou avez besoin d’aide pour choisir la pompe à air idéale, n’hésitez pas à contacter notre équipe d’experts chez Aquiflor.
En hiver, il est judicieux de placer quelques bulleurs dans le bassin afin de garder de l’eau libre permettant le dégazage du méthane du à la décomposition des matières organiques dans le bassin, car la vie continue sous l’eau même si c’est au ralenti. Ces bulleurs seront placés à une faible profondeur, -10cm cela afin de créer un remous à la surface.
Les pompes à air fonctionnent selon le principe d’une membrane souple et deux clapets, un d’admission et un d’échappement. Il ne faut en aucun cas utiliser un compresseur car celui-ci utilise de l’huile pour lubrifier les paliers et le piston, l’huile mélangée à de l’eau se retrouvera inévitablement dans l’eau de votre bassin, engendrant une pollution de celui-ci. D’autre part, un compresseur donne une pression nettement plus élevée qu’une pompe à air ce qui n’est pas utile, de plus, il consomme également beaucoup plus d’énergie
Tout ce que vous devez savoir en septembre pour un bassin équilibré. Voici nos conseils indispensables pour profiter d’un petit coin de paradis dans votre jardin. C’est bientôt la rentrée et notre équipe vous invite à suivre ces quelques conseils pour profiter d’une eau claire et limpide en septembre (guide à découvrir sur l’eau claire juste ici). La première chose à faire si vous avez l’occasion de passer prochainement chez nous, c’est de contrôler votre qualité d’eau avant l’automne. Il fait encore bon, et c’est le bon moment pour entretenir correctement votre bassin.
Il est plus important de s’assurer que votre bassin est en bon état alors que nous nous dirigeons vers des journées plus courtes et des nuits plus longues ! Durant cette période, les poissons et les plantes de votre bassin profitent de leurs derniers bains de soleil avant les températures plus fraîches.
Effectuer un entretien de base au début de l’automne peut vous faire économiser beaucoup de travail au printemps, et surtout, de garder une eau claire en hiver. Nous recommandons l’entretien de l’étang au printemps ou à l’automne. L’hiver et l’été sont les deux saisons les plus sensibles pour vos poissons.
Septembre marque la transition entre la fin de l’été et l’approche de l’automne. Pour les propriétaires d’étangs, c’est le moment de préparer votre oasis d’eau douce pour les mois plus frais à venir. Chez Aquiflor, notre passion pour les bassins nous pousse à partager avec vous les meilleures pratiques pour garantir la santé et la beauté de votre étang. Voici quelques conseils clés pour le mois de septembre.
1. UTILISEZ DES BACTÉRIES POUR RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MATIÈRES ORGANIQUES SUR LE FOND
Les bactéries pour étang comme les bactéries Aquipond Bacto Maintenance jouent un rôle important dans la lutte contre l’excès de nitrates/phosphates que peut entraîner des matières en décomposition telle que la chute des feuilles. Aquipond Bacto est notre traitement d’eau incontournable pour garder une eau cristalline et des poissons en bonne santé toute l’année. Si vous souhaitez réduire la quantité de vases sur le fond, optez plutôt pour une solution comme l’Aquipond Bactovase.
Les bactéries permettent d’améliorer la qualité d’eau de votre étang, notamment en consommant de l’ammoniac nocif et des nitrites responsables des algues. Pour de meilleurs résultats, ajoutez des bactéries au moins une fois par semaine tout au long de la saison.
N’accumulez pas trop de déchets dans le fond de votre bassin afin d’éviter une décomposition de matières organiques pour votre étang. Cette matière organique aura tendance à nourrir les algues planctoniques et filamenteuses. Nous vous conseillons d’utiliser un aspirateur pour étang, une bonne épuisette si la taille de l’étang le permet, ou de faire appel à un spécialiste du bassin pour un nettoyage efficace de l’étang (cliquez-ici).
3. VÉRIFIEZ LES DURETÉS DE VOTRE ÉTANG À L’AIDE D’UNE ANALYSE D’EAU.
Qui dit automne dit très généralement (..et malheureusement) fortes pluies, celles-ci font chuter vos duretés d’eau. Assurez-vous qu’elles soient assez élevées pour passer l’automne en toute sérénité. Vous pouvez effectuer une analyse d’eau gratuite dans notre magasin, ou utiliser un set d’analyse d’eau pour étang. On a aussi réalisé une vidéo pour vous apprendre à faire l’analyse d’eau vous-même (cliquez-ici).
La clarté et la qualité de l’eau sont essentielles pour le bien-être de votre bassin. L’accumulation de nutriments peut entraîner une prolifération d’algues nuisibles. C’est là que notre expertise chez Aquiflor entre en jeu. Nous vous invitons à passer chez nous pour un contrôle gratuit de la qualité de votre eau. Notre équipe, animée par une passion véritable pour les étangs, est là pour vous assister.
Nous comprenons que votre bassin n’est pas seulement un point d’eau, mais une source de plaisir. Chez Aquiflor, nous sommes déterminés à vous fournir une eau claire et limpide. Parce que nous croyons en l’importance de la qualité et du service, nous sommes toujours là pour vous aider.
4. ENLEVEZ PETIT À PETIT VOS FEUILLES MORTES QUI TOMBENT SUR VOTRE BASSIN.
Ne laissez pas à celles-ci le temps de se décomposer afin d’éviter tout excès de nitrates. Les filets de protection pour étang sont très efficaces pour protéger l’étang de la tombée des feuilles mortes. Il n’est pas encore nécessaire de le placer, mais avec la période de canicule, les feuilles peuvent tomber plus tôt.
Couvrez la surface des étangs avec un filet de protection pour empêcher les feuilles mortes d’y pénétrer. Les débris accumulés dans l’étang peuvent favoriser la croissance d’algues et la quantité de matières organiques, ce qui finira par nuire aux poissons en réduisant les niveaux d’oxygène disponibles.
C’est aussi le moment d’enlever les feuilles mortes sur vos nénuphars. Au fur et à mesure que le feuillage meurt, vous pouvez enlever les feuilles jaunes pour donner plus de vitalité à vos nénuphars. C’est aussi le bon moment pour diviser les rhizomes de nénuphars et autres plantes aquatiques.
À mesure que les feuilles commencent à tomber, assurez vous de les retirer régulièrement. Les feuilles et les débris peuvent s’accumuler et dégrader la qualité de l’eau.
5. ENTRETENEZ VOTRE UV ET VOTRE SYSTÈME DE FILTRATION (NETTOYAGE + VÉRIFICATION).
Nous vous recommandons de nettoyer votre quartz et de vérifier votre lampe UV. Il arrive souvent que le quartz s’entartre et ne laisse plus passer les rayons UV-C correctement sur l’eau. On vous invite aussi à bien nettoyer votre système de filtration et de vérifier l’étanchéité de certains joints. Nous pouvons réaliser l’entretien de votre UV directement chez nous à l’atelier.
6. PROTÉGEZ VOS POISSONS CONTRE LE HÉRON.
C’est en fin d’été et en automne que l’on constate le plus d’attaques de héron dans les bassins. Découvrez ici les différentes solutions existantes pour les faire fuir –> http://bit.ly/astuces-anti-heron / Nous disposons de plusieurs solutions chez Aquiflor qu’on sélectionnera en fonction de votre plan d’eau.
7. NETTOYEZ VOTRE VOTRE POMPE AVANT L’HIVER (À L’EAU CLAIRE).
On se motive une bonne dernière fois pour faire un dernier entretien de son matériel afin de garder une eau claire pour la fin de saison. Courage ! Pensez à bien nettoyer la pompe et la crépine pour faciliter l’aspiration des déchets vers votre système de filtration 😉
8. ADAPTEZ VOTRE NOURRITURE POUR PRÉPARER VOS POISSONS À DES TEMPERATURES PLUS BASSES.
Il est important de donner de la nourriture adaptée à base de germes de blé et facilement assimilable pour préparer vos poissons à passer l’hiver sans soucis. Quand la température d’eau est inférieure à 18°C, nous vous conseillons la nourriture wheat-germ.
Une question? Contactez-nous pour toutes questions éventuelles relatives à votre étang. Aquiflor vous propose ses services de remise en état et d’entretien d’étang. Effectuer un entretien de base au début de l’automne peut vous faire économiser beaucoup de travail au printemps.
Septembre est le mois idéal pour prendre soin de votre bassin et vous préparer pour la saison à venir. Notre équipe chez Aquiflor, avec sa passion et son dévouement pour les étangs, est prête à vous accompagner dans cette aventure. Assurez-vous que votre oasis reste belle et saine toute l’année. Rendez-nous visite pour bénéficier de notre expertise et de nos services.
L’équipe passionnée d’Aquiflor vous souhaite un merveilleux mois de septembre, plein de moments paisibles au bord de votre étang. 🌱💧🐟
Lors de notre visite chez vous, notre équipe coupera les plantes, nettoiera les filtres et elle peut sur demande, installer des filets pour retenir les feuilles qui tombent sur la surface de l’eau. Nous retirerons le filet aux alentours du mois de novembre une fois que toutes les feuilles sont tombées, vous permettant ainsi de profiter d’une vue imprenable sur votre étang tout l’hiver.
Comment réduire facilement les quantités de moustiques dans votre jardin? Il existe des techniques écologiques et naturelles pour réduire la quantité de moustiques dans votre jardin. Les moustiques, c’est un peu l’insecte de l’été que tout le monde déteste…. Sauf, ceux qui ne se font jamais piquer.
Dans ce micro-guide, on vous explique comment limiter les moustiques sans utiliser des produits chimiques. Il existe des astuces naturelles pour les éloigner. Un moustique est un insecte qui se développe d’abord sous forme de larves (sous l’eau), avant de passer à l’état adulte comme on le connait, volant. Dans ces différentes phases d’évolution, ces prédateurs naturels varient.
Œufs
Etat larvaire
Etat de nymphe
Etat adulte (volant)
On appelle prédateurs, les organismes vivants qui chassent des proies pour se nourrir. Saviez-vous que les moustiques pondent souvent dans des eaux stagnantes. Vous pouvez du coup utiliser une pompe à air ou un jet d’eau pour y mettre l’eau en mouvement et les faire fuir. Ci-dessous, voici quelques prédateurs naturels à attirer dans votre jardin ou bassin pour limiter les moustiques.
La grenouille
Un bassin dans votre jardin va vous permettre d’attirer les grenouilles. La grenouille est une prédatrice naturelle pour les moustiques. L’avantage de la grenouille, c’est qu’elle se nourrit du moustique sous toutes ces formes (larves, adultes). Pour attirer les grenouilles, vous allez devoir créer un petit plan d’eau, ou une mare naturelle. Découvrez notre guide pour attirer les grenouilles dans un étang en cliquant ici.
L’ide mélanote
Comme pour les libellules (à découvrir ci-dessous), les poissons comme les ides se nourrissent des larves de moustiques. On appelle d’ailleurs ce poisson « le chasseur de moustiques« . Il est intéressant de les introduire dans votre bassin. C’est aussi le cas des notropis qui raffolent des petits moustiques en surface. L’ide mélanote est un membre des Cypriniformes. Ce poisson s’adapte parfaitement à nos bassins, ce qui est compréhensible en observant son activité à la surface de l’eau.
Il ne creuse pas le fond et ne consomment pas les plantes. Originaires de piscicultures européennes, les ides mélanotes peuvent mesurer entre 40 et 60 cm dans un bassin, et peser jusqu’à 4 kg. Leur espérance de vie s’étend de 15 à 20 ans.
Avant d’introduire les poissons, plantez des plantes aquatiques pour favoriser les cachettes.
Les ides mélanotes sont des poissons grégaires qui préfèrent vivre en bancs. Pour une cohabitation optimale, il est recommandé d’en avoir au moins cinq. À la différence du poisson rouge, l’ide mélanote doré évolue majoritairement à la surface, ce qui le rend particulièrement visible.
Hirondelle
Les hirondelles adorent venir faire des plongées dans votre bassin ou étang pour s’y abreuver. C’est un oiseau insectivore comme le martinet. Un individu peut avaler jusqu’à 3000 insectes par jour. Pour les attirer, vous pouvez ajouter des nichoirs dans votre jardin ou des faux-nids. (à retrouver juste ici).
Il faut absolument éviter des détruire les nids dans votre jardin. Vous pouvez aussi installer des faux nids pour faciliter leur implantation dans votre jardin. Les hirondelles viennent aussi se nourrir à la surface de la mare en capturant les moustiques.
La chauve-souris
La chauve-souris est un excellent prédateur du moustique. Installez également une lumière à allumer une fois la nuit tombée afin d’attirer les moustiques et autres insectes. Ces dernières seront attirées par cette nourriture. Une chauve-souris peut avaler jusqu’à 600 insectes par heure.
Pour les attirer, vous pouvez acheter une maison à chauve-souris que vous placerez ensuite à proximité du bassin. Une chauve-souris peut manger en une nuit son poids en moustiques.
La libellule
Une libellule peut manger des centaines de moustiques par jour. C’est la solution zéro-déchet pour capturer les moustiques dans votre jardin. Pour attirer les libellules aux abords de votre bassin, il vous suffit d’ajouter quelques plantes mellifères.
Avec des plantes aquatiques et des pierres, vous pouvez attirer les libellules dans votre cour par exemple. Pas besoin d’avoir un grand étang pour les faire venir. Les plantes aquatiques jouent un rôle important : les libellules se reproduisent dans l’eau, les petits ont besoin, par la suite, de se cacher. Les larves de libellule adorent les larves de moustiques.
Ce qu’il faut retenir de tout ça,
Un bassin bien équilibré dans le jardin, avec des plantes aquatiques et des zones pour que les animaux puissent boire permet de lutter efficacement contre les moustiques. C’est aussi un aimant à biodiversité. Pour réduire naturellement les quantités de moustiques dans un bassin, vous pouvez :
Attirer les grenouilles en créant une mare naturelle dans votre jardin
Installer des nichoirs ou faux nids pour attirer les hirondelles
Ajouter des plantes aquatiques qui attirent les libellules (guide juste ici).
Installer des maisons à chauves-souris à deux pas de votre bassin (et petite lumière d’ambiance).
La piscine naturelle, une alternative écologique aux piscines traditionnelles traitées chimiquement, est en plein essor. Soucieux de l’environnement, de plus en plus de propriétaires sont séduits par cette option, alliant beauté naturelle et respect de l’écosystème. L’une des interrogations majeures de ces futurs propriétaires est la possibilité de chauffer l’eau de leur bassin naturel. Approfondissons le sujet.
I. Qu’est-ce qu’une piscine naturelle ?
Avant de nous pencher sur le chauffage de la piscine naturelle, comprenons bien son principe. Une piscine naturelle n’utilise pas de produits chimiques pour assurer la clarté et la propreté de l’eau. À la place, elle repose sur un écosystème équilibré, où plantes et micro-organismes assurent une filtration biologique. Trois zones composent généralement ce type de piscine :
La zone de baignade : semblable à une piscine traditionnelle, c’est l’endroit où l’on se baigne.
La zone de régénération : peuplée de plantes aquatiques qui absorbent les nutriments, évitant la prolifération d’algues indésirables.
La zone de filtration : composée de matières filtrantes, elle permet de filtrer mécaniquement et biologiquement l’eau.
II. Les avantages du chauffage pour la piscine naturelle
Si l’idée de chauffer une piscine naturelle est séduisante, c’est pour de bonnes raisons:
Confort de baignade : Une eau plus chaude permet de prolonger la saison de baignade et d’offrir un confort accru lors des journées plus fraîches.
Stabilité de l’écosystème : Une température stable peut aider à maintenir l’équilibre biologique du bassin, bien que cet équilibre puisse également être perturbé si l’eau devient trop chaude.
III. Les implications du chauffage dans un bassin naturel
Toutefois, chauffer une piscine naturelle présente des défis spécifiques:
Impact sur l’écosystème : Une eau trop chaude peut déséquilibrer l’écosystème, favorisant par exemple la croissance d’algues ou nuisant à certaines plantes aquatiques.
Coûts énergétiques : Comme toute piscine, le chauffage représente un coût supplémentaire, tant en énergie qu’en investissement initial.
IV. Solutions pour chauffer une piscine naturelle
Si vous décidez de chauffer votre bassin naturel, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Le chauffage solaire : Utiliser l’énergie du soleil est en accord avec l’esprit écologique de la piscine naturelle. Des panneaux solaires thermiques ou des tapis solaires peuvent être installés pour capter la chaleur du soleil et chauffer l’eau.
Les pompes à chaleur : Elles capturent la chaleur de l’air extérieur pour la transférer à l’eau de la piscine. Elles sont efficaces, même à basse température, mais leur installation peut être coûteuse.
Les échangeurs thermiques : Ils utilisent la chaleur d’une autre source, comme celle d’une chaudière domestique, pour chauffer l’eau de la piscine.
V. Recommandations
Ne pas surchauffer : Pour respecter l’écosystème de votre piscine naturelle, évitez de surchauffer l’eau. Une température aux alentours de 25°C est généralement recommandée.
Surveillance régulière : Surveillez régulièrement la qualité de l’eau et l’équilibre de l’écosystème pour anticiper tout déséquilibre.
Demander conseil : Avant d’investir dans un système de chauffage, il peut être judicieux de consulter un professionnel spécialisé dans les piscines naturelles.
Conclusion
Chauffer une piscine naturelle est tout à fait possible, mais cela demande une réflexion approfondie sur les implications écologiques et économiques. En pesant le pour et le contre, et en choisissant la meilleure méthode, vous profiterez d’une baignade confortable tout en respectant l’environnement.
Quelles sont les meilleures plantes à choisir pour votre bassin de jardin ? Nous pensons que les plantes sont le meilleur moyen de maintenir une eau claire et saine. Les filtres biologiques comme les lagunages, couplés à un bon système mécanique, maintiennent une bonne qualité de l’eau en éliminant l’ammoniac, nocif, provenant des déchets de poisson et les nitrites, provenant des matières végétales en décomposition.
Les plantes aquatiques jouent un rôle ornemental , mais elles contribuent également à maintenir l’équilibre de l’écosystème autour de votre bassin de jardin. Il est donc important de se concentrer sur les espèces les plus utiles afin de favoriser le développement d’un écosystème complet et de maintenir son équilibre. Ces plantes vont permettre de neutraliser les excès de nutriments dans l’eau, notamment des phosphates et nitrates. Elles peuvent également réduire fortement le développement des algues filamenteuses.
Au cœur de l’écosystème d’un étang, chaque plante joue un rôle essentiel. Bien au-delà de leur beauté et de leur capacité à embellir notre espace aquatique, les plantes immergées, flottantes et émergentes offrent des atouts insoupçonnés. Elles métamorphosent et naturalisent nos étangs, tout en apportant ombre et structure.
Cependant, ce qui rend ces plantes véritablement fascinantes et incontournables pour un étang, c’est leur pouvoir fonctionnel. Les plantes aquatiques et semi-aquatiques sont remarquables par leur pouvoir « épurateur ». À l’image des plantes terrestres qui s’abreuvent de nutriments, de métaux lourds et de polluants du sol, nos plantes aquatiques, grâce à des adaptations spécifiques, peuvent extraire ces éléments nutritifs directement de l’eau ou des substrats aquatiques.
Cette aptitude singulière à filtrer l’ammoniac et les nitrates, par exemple, les consacre en véritables sentinelles purificatrices de nos bassins. La clé d’un équilibre parfait dans tout écosystème aquatique repose sur la gestion des nutriments. Leur accumulation sans contrôle peut rapidement nuire à la qualité de l’eau. C’est ici que nos plantes, dotées d’un métabolisme dynamique, entrent en jeu : elles allègent la charge des filtres, en se nourrissant goulûment des nutriments disponibles. Ce n’est pas tout, elles rivalisent habilement avec les algues, restreignant leur développement. Positionnées astucieusement, ces plantes maximisent leurs bienfaits, offrant ainsi à chaque étang une harmonie où nature et fonctionnalité se mêlent à la perfection.
Prisée dans les étangs pour sa beauté naturelle et sa simplicité d’entretien, la cornée, aussi appelée cornifle d’eau, s’affirme comme une plante oxygénante d’exception. Demeurant entièrement immergée, ses tiges peuvent s’élever jusqu’à 3 mètres de hauteur. Dans un environnement riche en nutriments, elles se multiplient rapidement pour composer un buisson dense sous l’eau. Ses feuilles verticillées, solides, offrent des refuges pour les communautés microbiennes essentielles et un abri pour les poissons en pleine éclosion. Elles sont également appréciées des grenouilles et autres espèces d’amphibien, qui peuvent s’en servir comme substrat de ponte.
La cornifle se distingue par sa capacité à croître rapidement, absorbant ainsi une grande quantité de nutriments présents dans l’eau et le substrat. Cela lui confère de grandes qualités épuratives. Surprenant détail : même séparés de la plante principale, ses fragments restent viables et flottent librement. Ces derniers sont donc souvent utilisés pour sa multiplication. Le ceratophyllum est considéré comme une plante semi-flottante, mais, de part ses boutures, elle peut aussi être identifiée comme plante flottante. Solide et vigoureuse, cette espèce libère également des substances naturelles qui inhibent le développement des phytoplanctons et des algues. On parle d’une plante allélopathique ; c’est à dire qui influence le développement d’autres végétaux.
Il est toutefois important de noter que la cornée, une fois mature, peut nécessiter une taille régulière. Sans cette attention, sa croissance peut s’avérer envahissante, et comme toute plante oxygénante, elle peut se révéler toxique pendant la nuit de part ses rejets carbonatés et son absorption d’oxygène. C’est le processus de la photosynthèse qui s’inverse durant les heures nocturnes. De plus, dans les eaux paisibles ou à faible courant, qu’elle apprécie particulièrement, et sous des températures élevées, elle pourrait concurrencer d’autres plantes immergées. Une surveillance de la croissance de vos plants, ainsi qu’un entretien régulier, vous permettront d’apprécier pleinement ses qualités tout en préservant l’équilibre de votre étang.
Pour la planter dans le bassin, nous vous recommandons d’utiliser :
L’iris d’eau est bien plus qu’une plante ornementale et indigène sur les rives peu profondes d’un étang ; c’est une allié écologique redoutable. Outre son rôle stabilisateur des berges grâce à son système racinaire robuste, il se révèle être un formidable épurateur naturel pour l’écosystème aquatique. En effet, cet iris s’avère particulièrement efficace pour absorber les phosphates et les nitrates présents dans l’eau, contribuant ainsi à la santé et à l’équilibre de votre étang.
Ce super pouvoir d’épuration lui permet de faire concurrence directe aux algues, évitant leur prolifération excessive, un défi courant pour de nombreux propriétaires d’étangs. En d’autres termes, là où l’iris d’eau prospère, les algues peinent à trouver leur place.
Riches en nutriments, les étangs dédiés à la pisciculture offrent un terrain d’accueil parfait pour cette plante épatante. Ses teintes chatoyantes et ses fleurs opulentes, en plus d’égayer le paysage, attirent une myriade de pollinisateurs, renforçant ainsi la biodiversité aux abords de votre étang. Lorsqu’il est généreusement planté et soigneusement entretenu, l’iris d’eau ne cesse d’étonner par ses bienfaits multifonctionnels.
Néanmoins, pour que cette plante conserve ses propriétés bénéfiques d’une année à l’autre, il est essentiel de lui accorder une attention particulière en fin de saison. La taille des iridacées est une étape cruciale. En éliminant les parties vieillissantes, non seulement vous préservez l’esthétique de la plante, mais surtout, vous retirez du système aquatique les nutriments accumulés au fil des mois, évitant ainsi leur libération dans l’eau.
Pour la plantation de l’iris des marais dans votre bassin, il sera utile de se munir :
Le jonc, avec sa texture distincte et son feuillage dense, est une plante de prédilection pour border les rives d’un étang. Ses capacités d’adaptation sont remarquables ; il est capable de s’épanouir même lorsqu’il est partiellement submergé et ne rechigne pas devant quelques centimètres d’eau stagnante. Avec le temps, si le sol avoisinant conserve son humidité, cette plante vigoureuse tend à s’étendre naturellement. Pour lui assurer une base stable, il est tout de même judicieux de placer des pierres autour de sa base, protégeant ainsi ses racines des mouvements d’eau.
Mais le Juncus n’est pas qu’une simple plante d’ornement facile à maintenir autour de son bassin. Ses qualités épuratrices sont reconnues, notamment pour filtrer les eaux chargées de nutriments, qui proviennent par exemple des eaux usées ou du ruissellement agricole. Les racines de cette plante, ainsi que le biofilm qui les recouvre, jouent un rôle essentiel dans l’absorption des composés azotés et phosphorés. De nombreuses études ont été menées sur cette plante, notamment dans le traitement d’eaux polluées artificiellement à l’arsenic, et il a été constaté que la plante réalisait une épuration de près de 92% du polluant ! Le jonc étalé se positionne ainsi comme un précieux filtre végétal, purifiant l’eau à la périphérie de l’étang et assurant un ruissellement entrant dépourvu de substances indésirables.
L’utilisation du jonc diffus en aménagement paysager et dans la conception des étangs est courante, en raison de son esthétique attrayante et de ses propriétés filtrantes. Toutefois, sa vitalité peut se révéler être à double tranchant. Sa propagation rapide, couplée à sa capacité à s’auto-ensemencer, peut le rendre envahissant. Il est donc conseillé de surveiller son expansion et de procéder à des tailles régulières, voire même à des arrachages partiels, pour maîtriser sa prolifération.
La plantation du jonc diffus dans votre étang demandera le même matériel que la plantation de l’iris des marais, ce qui permettra de mieux en contrôler la prolifération. Il est effectivement possible de sortir le panier de l’eau une fois sur l’année pour en couper les racines qui dépassent. Votre plante devra donc se cantonner à la taille du panier que vous lui aurez octroyé. Cette méthode peut être appliquée à tout panier de plantes aquatiques, et permet ainsi de gérer tout massif de plantes dans son bassin.
Prisée pour sa simplicité d’entretien, Mentha aquatica s’épanouit idéalement dans les zones peu profondes et marginales des étangs. Elle ne tolère que peu d’eau au dessus du niveau du collet mais se développe aisément, à l’image de la menthe terrestre. Cette plante vivace florifère se décline en de multiples utilisations : qu’il s’agisse d’embellir les berges d’un étang avec ses fleurs émergentes qui séduisent les pollinisateurs, ou encore d’être plantée en abondance pour purifier les eaux. Il est également possible de l’utiliser en cuisine, par exemple pour aromatiser des salades ou en infusion, bien que sa consommation doit se faire avec modération. En effet, la menthe contient majoritairement un composé dénommé menthofurane. Celui-ci lui confère une forte odeur sucrée et est utilisé dans la confection d’huiles essentielles, mais en trop grandes concentrations dans le corps, il peut se révéler toxique. Il provoque notamment la nécrose des cellules du foie. Nous vous recommandons donc de rester prudent et de ne pas consommer cette plante quotidiennement.
Les vertus purifiantes de la menthe aquatique ne sont plus à démontrer. Effectivement, lorsqu’elle prédomine dans des zones humides aménagées, des baisses notables de bactéries coliformes, de nutriments organiques et même de métaux lourds ont été observées. Ces propriétés soulignent le potentiel phytoremédiateur exceptionnel de cette plante. Mentha aquatica est aussi un atout pour la stabilisation des berges. Ses racines rampantes assureront la pérennité du sol autour de votre bassin, et les massifs denses formés par les plants le protégeront de l’érosion, que celle-ci soit éolienne ou du fait de l’action de l’eau.
D’un point de vue botanique, la menthe aquatique fait partie de la famille des Lamiacées, qui comprend bon nombre de plantes aromatiques. Elle se distingue par ses tiges quadrangulaires, pouvant s’étirer jusqu’à 90 cm. Ses feuilles, d’une nuance oscillant entre un vert éclatant et un violet subtil, se parent de bords finement dentelés. Elles sont ovales et parfois recouvertes d’une fine pilosité. Durant l’été, les extrémités de ses tiges se parent d’inflorescences rosées serrées. Quant à son système racinaire, il est principalement fibreux et s’étend grâce à une croissance rhizomateuse. La menthe se développe également par reproduction asexuée via les stolons.
La méthode de plantation reste la même que celle citée ci-précédemment dans le cas de l’iris des marais : nous recommandons l’utilisation de paniers aquatiques, de terreau, de toile de jute et de graviers. Elle peut également être plantée directement dans le bassin, notamment dans les pierres de lave des lagunages, mais sa croissance sera alors à surveiller d’un peu plus près. Il ne faut pas hésiter à arracher quelques plants quand son développement est trop conséquent, la menthe aquatique ayant la qualité de reprendre facilement.
5) Le nénuphar
Quand on parle de plantes pour étangs d’ornement, les nénuphars s’imposent souvent en tête de liste. Appartenant à ce groupe prisé de plantes aquatiques vivaces flottantes, on dénombre plusieurs espèces de nénuphars, dont les plus populaires sont N. odorata, N. capensis, N. elegans et N. alba. Certains hybrides, par leur beauté remarquable, ont même été honorés par le prestigieux RHS Award of Garden Merit.
Mais au-delà de leur esthétique, les nénuphars sont également de véritables alliés pour la santé de votre étang. En effet, ils contribuent à maintenir la qualité de l’eau de deux façons :
Leurs larges feuilles offrent une ombre précieuse qui prévient la prolifération des algues indésirables. Elles pourront également servir d’abri pour la faune du bassin en recherche de fraîcheur ou d’une protection face au héron et autres prédateurs.
Leur capacité à absorber des composés riches en azote et en phosphore est impressionnante, ce qui contribue à purifier l’eau. Leur efficacité est toutefois influencée par les conditions saisonnières, qui affectent leur taux de croissance. Le nénuphar se développera en effet mieux en présence d’une eau légèrement chaude. Nous vous conseillons donc de remonter d’un pallier les plants qui présentent des difficultés de croissance à la bonne saison, dans le but de favoriser la photosynthèse et de les exposer à des températures plus élevées. Il est intéressant de noter que certaines espèces ont aussi la faculté d’adsorber des éléments toxiques présents dans les eaux.
Toutefois, pour garantir une élimination optimale des nutriments, il est crucial que les feuilles des nénuphars demeurent en bonne santé. Si elles commencent à se décomposer à la surface de l’étang, elles libéreront les nutriments absorbés. Ainsi, il est recommandé de retirer les feuilles détériorées dès leur apparition, afin de préserver la pureté de l’eau.
Toutes ces informations sont également valables pourNuphar luteum, espèce de nénuphar originaire de nos régions et présente également dans certaines zones d’Amérique du Nord. Sa fleur diffère de l’image que nous avons de la fleur de nénuphar classique : il présente un bouton jaune vif, laissant penser à un grand bouton d’or. Il s’agit d’une espèce en régression dans nos régions de part les activités humaines, préférant tout comme les autres nénuphars une eau calme, mais néanmoins très bien adaptée à notre climat.
Il s’agit de plantes qui toléreront une bonne profondeur, et elles pourront donc meubler les zones plus immergées d’un étang ou la plupart des autres plantes aquatiques ne peuvent se développer. Pour la plantation des nénuphars, nous vous conseillons d’utiliser :
Parmi les plantes caractéristiques des milieux aquatiques, le typha – couramment appelé quenouille ou roseau à massette – est une figure emblématique des bords d’étang. Ce genre comprend de nombreuses espèces, parmi lesquelles Typha latifolia et Typha angustifolia sont particulièrement reconnues.
Leurs silhouettes distinctives, avec leurs longues tiges et leurs massettes brun foncé, offrent un spectacle visuel impressionnant et sont souvent utilisées comme point focal dans les jardins d’eau. Elles ont un pouvoir épurateur très important.
Plante facilement reconnaissables grâce à leurs longues feuilles étroites et surtout leurs épis en forme de cigares duveteux. Plante intéressante pour le lagunage pour ses qualités épuratrices.
Les typhas, cependant, ne sont pas simplement ornementaux. Ils jouent un rôle fondamental dans l’écosystème de votre étang :
Ils servent de refuges et d’habitats pour de nombreux petits animaux, insectes et poissons.
Leur robuste système racinaire aide à stabiliser les berges, prévenant ainsi l’érosion.
Ils sont exceptionnels pour filtrer l’eau. En effet, les typhas sont connus pour leur capacité à absorber des quantités excessives de nutriments, notamment l’azote et le phosphore, contribuant ainsi à réduire la croissance des algues nuisibles.
Cependant, leur vigueur est à surveiller. Les typhas ont une propension à proliférer rapidement, ce qui peut parfois les rendre envahissants dans un étang. Il est donc recommandé d’effectuer des tailles régulières afin de maîtriser leur expansion, tout en conservant leur efficacité dans l’épuration de l’eau.
7) L’Oneanthes (Céléri d’Eau)
Lorsqu’il s’agit d’apporter une touche unique à un étang ou un bassin, l’Oneanthes (Céléri d’eau), communément appelé « Golden Club », est une plante qui se distingue facilement. Originaire d’Amérique du Nord, cette plante semi-aquatique se reconnaît à ses longues feuilles lancéolées vert brillant et à ses inflorescences jaunes vives ressemblant à des épis.
Mais au-delà de son attrait esthétique, le céleri d’eau offre plusieurs avantages fonctionnels à l’écosystème aquatique :
Habitat naturel : Ses feuilles denses offrent un refuge pour les petits animaux aquatiques, tels que les insectes et leurs larves, facilitant ainsi la biodiversité de l’étang.
Épuration de l’eau : Comme de nombreuses plantes aquatiques, l’Orontium joue un rôle dans la purification de l’eau en absorbant certains nutriments et en réduisant la turbidité.
Stabilisation des sols : Avec son système racinaire bien développé, le « Golden Club » contribue à maintenir la stabilité des berges et à prévenir l’érosion.
Cependant, même si l’Oneanthes (Céléri d’eau) n’est pas aussi envahissant que certaines autres espèces aquatiques, une surveillance régulière de sa croissance est recommandée pour éviter qu’il ne domine trop l’espace aquatique.
En somme, que ce soit pour son allure visuelle unique ou pour ses qualités écologiques, le céléri d’eau est une plante à considérer pour tout propriétaire d’étang souhaitant combiner beauté naturelle et équilibre écologique.
8) L’Hippuris Vulgaris
L’Hippuris vulgaris, couramment appelée « queue-de-cheval » ou « queue-de-cheval d’eau », est une plante aquatique élégante et fonctionnelle qui pousse principalement dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Avec ses tiges dressées et ses feuilles vertes, disposées en spirale, elle rappelle les poils d’une queue de cheval, d’où son nom.
Mais les avantages de l’Hippuris ne s’arrêtent pas à son esthétique :
Biodiversité : Ses structures fournissent un habitat précieux pour de nombreux petits organismes aquatiques, offrant un lieu de refuge et de reproduction.
Assainissement de l’eau : L’Hippuris vulgaris est reconnue pour sa capacité à absorber efficacement les nutriments en excès, notamment les nitrates et les phosphates. Cette capacité réduit non seulement la croissance excessive d’algues, mais contribue également à maintenir une eau claire et saine.
Stabilisation du sol : Les racines de la queue-de-cheval d’eau aident à stabiliser le sol, prévenant ainsi l’érosion des rives.
Bien que cette plante ait une croissance modérée, une surveillance est nécessaire pour s’assurer qu’elle ne devienne pas trop envahissante, surtout dans les petits bassins.
En conclusion, l’Hippuris vulgaris est une plante aquatique qui apporte non seulement un aspect esthétique à l’étang, mais également de nombreux avantages écologiques, rendant les habitats aquatiques plus sains et dynamiques.
9) La Pontederia
Les Pontederia, ou Pickerel Weeds, constituent un incontournable pour quiconque souhaite donner une dimension sauvage et pittoresque à son bassin. Ces plantes aquatiques majestueuses sont bien connues pour leurs longues tiges émergeant de l’eau, couronnées de fleurs violettes ou bleues distinctes.
Les spécialistes en plantes aquatiques reconnaissent les Pontederia non seulement pour leur attrait esthétique, mais aussi pour les avantages écologiques qu’elles apportent :
Habitat et nourriture : Les fleurs, feuilles et tiges des Pontederia attirent une multitude d’insectes pollinisateurs. De plus, elles servent d’abri et de zones de frai pour certains poissons et amphibiens.
Épuration de l’eau : La Pontederia est exceptionnelle pour filtrer l’eau. Elle est capable d’absorber une variété de nutriments, y compris des nitrates et phosphates, contribuant ainsi à réduire la prolifération d’algues indésirables. En éliminant ces excès de nutriments, la plante aide à prévenir l’eutrophisation des plans d’eau.
Stabilisation des berges : Avec un système racinaire robuste, ces plantes jouent un rôle clé dans la prévention de l’érosion des rives, en particulier dans les zones avec un courant d’eau faible à modéré.
Bien que les Pontederia soient généralement peu exigeantes en matière d’entretien, il est recommandé de les surveiller pour s’assurer qu’elles ne deviennent pas trop envahissantes, en fonction de la taille et de la nature du bassin.
Pour conclure, le genre Pontederia est une véritable fusion d’esthétique et de fonctionnalité, rendant les bassins vivants, dynamiques et en bonne santé, tout en offrant un véritable spectacle visuel pendant la saison de floraison.
Le Lythrum salicaria, avec ses majestueuses fleurs pourpres, est souvent la star des zones humides et des berges de bassins. Cette plante vivace haute et élancée est appréciée non seulement pour sa beauté, mais aussi pour ses nombreuses vertus écologiques et pratiques dans le milieu aquatique.
Les experts en plantes aquatiques valorisent le Lythrum salicaria pour plusieurs raisons :
Attrait pour la faune : Avec ses fleurs éclatantes, la salicaire attire une multitude d’insectes pollinisateurs, notamment des abeilles et des papillons. Cette interaction positive avec la faune renforce la biodiversité des écosystèmes aquatiques.
Épuration de l’eau : Comme de nombreuses plantes des zones humides, le Lythrum salicaria joue un rôle significatif dans l’absorption des excès de nutriments tels que les nitrates et phosphates. En le faisant, la plante contribue à réduire la prolifération d’algues et améliore la qualité de l’eau.
Stabilisation des sols : Grâce à ses racines profondes et étendues, la salicaire est efficace pour maintenir la stabilité des sols, réduisant ainsi l’érosion le long des berges.
Tolérance : Cette plante robuste est capable de prospérer dans diverses conditions, qu’elles soient humides ou occasionnellement sèches, ce qui en fait une option flexible pour les aménagements aquatiques.
Cependant, il est crucial de noter que dans certaines régions, le Lythrum salicaria peut devenir invasif. Il est donc essentiel de le gérer avec soin pour s’assurer qu’il ne domine pas les autres espèces indigènes.
En conclusion, la salicaire commune offre un mélange parfait de beauté visuelle et de fonctions écologiques, transformant tout bassin ou zone humide en un écosystème vibrant et dynamique.
Vous pouvez retrouver ces plantes aquatiques dans la pépinière aquatique d’Aquiflor à Nodebais.
L’épuration d’un étang par les plantes est une méthode naturelle et efficace pour maintenir un équilibre biologique. Ces plantes, tout en embellissant le bassin, absorbent les excès de nutriments qui pourraient favoriser la prolifération d’algues indésirables. Cependant, lorsque la charge en poissons est élevée, il est essentiel de coupler ce système avec une filtration mécanique pour garantir une eau claire et saine. Si l’ajout d’une grande quantité de plantes s’avère compliqué, l’utilisation de produits comme le Greenstab Aquipond offre une solution alternative, permettant de réguler les algues filamenteuses tout au long de la saison et d’assurer ainsi la vitalité de votre étang.
Dans ce micro-guide, nous partagerons nos conseils sur les meilleures plantes aquatiques qui peuvent résister à la présence des canards et des oies. On ne se pose pas toujours la question des plantes qui vont résister avant d’attaquer les plantations.
N’oubliez pas que, bien que ces plantes soient généralement moins appétissantes pour les canards, l’expérience peut varier en fonction des espèces de canards et de leur environnement. Une combinaison de plantes, ainsi que d’autres mesures de protection, peut être nécessaire pour garantir la vie de votre jardin aquatique. Dans cet article, on a listé les plantes qui résistent bien, sur lesquelles nous avons d’excellentes retours.
L’introduction de canards et d’oies dans votre étang ou pièce d’eau peut apporter un charme naturel à votre jardin. Cependant, ces oiseaux sont souvent friands de certaines plantes aquatiques, ce qui peut être préoccupant pour les propriétaires d’étangs. Heureusement, certaines plantes sont moins appétissantes pour ces volatiles.
Voici notre liste des meilleures plantes aquatiques pour un étang cohabitant avec des canards et des oies :
Le nénuphar (Nymphaea spp.) Ces belles plantes aux grandes feuilles flottantes et aux fleurs impressionnantes ne sont généralement pas la première cible des canards ou des oies.
Le sagittaire (Sagittaria spp.) Cette plante est robuste et pousse avec des tiges érigées hors de l’eau, ce qui la rend moins accessible aux canards et aux oies. Une plante vivace aquatique déphosphatante, utilisée en lagunage. Cette variété possède des fleurs blanches à coeur pourprée et des feuilles en forme de fer de lance caractéristiques des sagittaires.
La prêle d’eau (Equisetum fluviatile) Avec son apparence rappelant celle des roseaux, cette plante est moins attrayante pour les oiseaux aquatiques, tout en ajoutant une texture intéressante à votre étang. Elle reste également verte presque toute la saison. On l’utilise également en zone humide.
L’iris des marais (Iris pseudacorus) Non seulement ces plantes sont magnifiques avec leurs fleurs jaunes brillantes, mais elles sont également assez robustes face à l’attention des canards et des oies. Ici, on a recommandé l’iris jaune, mais vous pouvez évidemment partir sur d’autres variétés d’iris et d’autres couleurs. Chez Aquiflor, on a en moyenne une dizaine d’iris différents en présentation (dans la pépinière aquatique à Nodebais).
Le jonc (Juncus spp.)Ces plantes à tige érigée sont une autre option solide pour les étangs fréquentés par des oiseaux aquatiques. Plante vivace ayant de longues tiges rondes et lisses et portant, durant l’été, de petites inflorescences brunes. Elle atteindra 80cm de hauteur à maturité.
L’Acorus (Roseau aromatique): Cette plante a une odeur distinctive qui peut décourager les canards de la manger. Le jonc odorant est une plante herbacée aquatique. Il est originaire d’Asie. C’est une plante vivace à rhizome rampant.
Le Cyperus Longus (Papyrus Indigène) – Avec son look exotique, le papyrus est à la fois décoratif et résistant aux canards. Attention si vous possédez un étang en bâche epdm, sur le long terme, il risque de percer la bâche en EPDM.
La Zizania Aquatica : Une graminée robuste produisant de larges panicules florales et du riz pardessus. Le riz sauvage a un potentiel de dépollution des marécages et est aussi un aliment de base pour les oiseaux aquatiques.
Les carex : L’entretien est aisé et leur installation apporte légèreté et mouvement aux plans d’eau. Lors de plantations multiples, cela crée un couvre-sol très esthétique.
Le Lythrum (Salicaire Commune) : Plante mellifère, facile à vivre, rustique, peu envahissante, la salicaire est une plante très intéressante pour l’aménagement des bordures de bassin de taille moyenne ou grande.
Menthe aquatique (Mentha aquatica) : Cette plante a un parfum agréable et peut dissuader certains canards de la manger. Cette vivace de berge une classique en phyto-épuration. Une fois installée, la menthe aquatique se propage facilement et crée de jolies bordures de bassin.
Le Potamogeton (Potamot Luisant) : Plante oxygénante qui se rencontre dans le monde entier. Elles offrent l’abri idéal à la faune aquatique, elles ont un effet épuratif et les poissons y pondent leurs oeufs.
Typha (Typha spp.) : Communément appelé roseau ou quenouille, il possède de longues tiges avec des inflorescences caractéristiques. Les canards ont tendance à les laisser tranquilles. Plante facilement reconnaissables grâce à leurs longues feuilles étroites et surtout leurs épis en forme de cigares duveteux. Plante intéressante pour le lagunage pour ses qualités épuratrices.
La Veronica Beccabunga (Véronique des ruisseaux). Vivace tapissante, elle s’étale sur l’eau lorsqu’elle est plantée en berge. Son feuillage semi-persistant est vert foncé luisant. Vieille plante médicinale qui fleurit en plein été en grappes de petites fleurs bleu-azur à cœur blanc qui tombent facilement pour flotter sur la surface de l’eau.
L’Hippuris Vulgaris. Plante vivace et oxygénante. Son feuillage fera allusion à une petite forêt à la surface de l’eau.
Pontederia (Pontédérie à feuilles en cœur) : Cette plante a de belles fleurs bleues et est généralement épargnée par les canards. Plante épuratrice aquatique incontournable, robuste, à croissance rapide mais guère envahissante. Parfaite pour végétaliser le bord d’un bassin. Apparition de fleurs mauves vers juin.
Caltha palustris (Populage des marais) : Une plante à fleurs jaunes qui ajoute de la couleur à votre étang tout en étant moins appétissante pour les canards. Une des premières plantes à fleurir dans votre bassin, avec des fleurs ressemblant à des boutons d’or. La floraison commence au printemps pour terminer en été, et possibilité de fleurir à nouveau en automne.
Conseils supplémentaires pour protéger vos plantes aquatiques :
Outre le choix de plantes moins appétissantes, il existe des moyens de protéger vos plantes des oiseaux aquatiques :
Utiliser des filets ou des grilles pour couvrir certaines parties de votre étang.
Introduire des cachettes ou des zones d’ombre dans votre étang pour permettre aux plantes de se développer à l’abri des prédateurs.
Utiliser des grosses pierres dans certaines zones pour éviter que les canards puissent s’y poser.
Conclusion :
Créer un équilibre entre la faune et la flore de votre étang peut être un défi, mais avec les bonnes plantes et quelques précautions, il est possible de cohabiter harmonieusement avec des canards et des oies. Chez Aquiflor, nous sommes là pour vous aider à chaque étape. Pour plus d’informations ou des conseils personnalisés, n’hésitez pas à nous contacter!
Découvrez le lagunage : une solution naturelle pour une eau pure et saine !
Aujourd’hui, nous vous invitons à plonger dans l’univers fascinant du lagunage, un système écologique et naturel d’épuration de l’eau. Grâce aux plantes, le lagunage offre une solution efficace pour filtrer et purifier les étangs, les piscines naturelles, et même les eaux polluées. Dans cet article, nous vous expliquerons en détail le fonctionnement du lagunage, les avantages qu’il offre, et nous vous présenterons le top 20 des plantes idéales pour créer un lagunage florissant et efficace. Préparez-vous à découvrir comment la nature peut nous aider à préserver la beauté de nos espaces aquatiques tout en améliorant la qualité de l’eau.
Qu’est-ce que le lagunage ?
Pour comprendre pleinement le lagunage, il est essentiel de connaître ses principes de base. Le lagunage est un système d’épuration de l’eau qui imite les processus naturels présents dans les marais et les zones humides. En utilisant des plantes spécifiques et des micro-organismes, il permet de filtrer et de nettoyer l’eau de manière écologique et durable. Les étangs et les piscines naturelles équipés d’un système de lagunage bénéficient d’une eau claire, saine et sans produits chimiques nocifs.
Pour réaliser un lagunage, il existe différentes méthodes mais l’idée est de créer une zone avec de la pierre de lave, ou l’eau va circuler à travers les racines de plantes aquatiques. Ces plantes aquatiques vont assimiler la matière qui est dans l’eau.
Le fonctionnement du lagunage
Plongeons maintenant dans les détails du fonctionnement du lagunage. L’eau à purifier est dirigée vers des bassins de lagunage, qui sont divisés en différentes zones, chacune remplissant un rôle spécifique dans le processus d’épuration. La première zone, appelée « zone de prétraitement », permet de retenir les grosses particules et de réduire la charge organique. Ensuite, l’eau passe par la « zone de clarification », où les sédiments se déposent au fond du bassin. Enfin, l’eau arrive dans la « zone de lagunage », où les plantes jouent un rôle essentiel dans la purification. Les racines des plantes servent de filtres biologiques en absorbant les nutriments et les polluants présents dans l’eau, tandis que les micro-organismes bénéfiques dégradent les matières organiques. Au fur et à mesure que l’eau traverse ces différentes zones, elle devient de plus en plus propre et pure.
Les avantages du lagunage
Le lagunage présente de nombreux avantages, tant sur le plan écologique que sur le plan pratique. Tout d’abord, il s’agit d’une solution respectueuse de l’environnement, car elle ne nécessite pas l’utilisation de produits chimiques et repose sur des processus naturels. De plus, le lagunage est économique à long terme, car une fois le système installé, il demande peu d’entretien et réduit les coûts liés aux produits chimiques et à l’énergie. En outre, le lagunage crée un écosystème aquatique équilibré, favorisant la biodiversité et attirant une variété d’espèces de plantes et d’animaux. Enfin, il offre une eau claire, saine et esthétiquement agréable, ajoutant une dimension naturelle et apaisante à votre espace aquatique.
Le top 20 des plantes pour un lagunage florissant
Maintenant que vous comprenez mieux le fonctionnement et les avantages du lagunage, il est temps de découvrir les plantes idéales pour créer un lagunage florissant. Voici notre sélection des 20 plantes les plus adaptées pour purifier et embellir votre espace aquatique. Parmi elles, nous retrouvons le roseau commun, l’iris des marais, le jonc épars, la massette à larges feuilles, la prêle des marais, le scirpe des étangs et bien d’autres. Chaque plante possède des caractéristiques spécifiques qui contribuent à l’épuration de l’eau, telles que l’absorption des nutriments, la filtration mécanique, la décomposition des matières organiques, etc. Nous vous présentons également des conseils pratiques pour la plantation et l’entretien de ces plantes, afin de garantir leur pleine efficacité dans votre système de lagunage.
Conclusion
Le lagunage est une solution naturelle et écologique pour purifier l’eau de votre étang ou de votre piscine naturelle. Grâce à la puissance des plantes, vous pouvez préserver la beauté de votre espace aquatique tout en améliorant considérablement la qualité de l’eau. En créant un écosystème équilibré, le lagunage offre une alternative durable et esthétiquement agréable aux systèmes d’épuration traditionnels.
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Si l’eau de votre bassin de jardin est jaune, cela peut être dû à plusieurs facteurs. Comment traiter l’eau jaune d’un bassin de jardin : Conseils pratiques. Voici quelques étapes que vous pouvez suivre pour résoudre ce problème. La première chose à faire, c’est d’aspirer les feuilles mortes sur le fond de votre bassin ou de les ramasser à l’épuisette.
Aspirer les feuilles morte sur le fond de l’étang ou ramasser à l’épuisette
Oxygéner votre pièce d’eau à l’aide d’une pompe à air adaptée
Utilisation d’une solution comme le biobooster, avec des bactéries quelques jours après (type Bactovase).
L’eau jaune dans un bassin de jardin peut être un problème frustrant pour de nombreux propriétaires. Cependant, il existe des solutions simples pour traiter ce problème et restaurer la clarté de l’eau de votre étang. Dans cet article, nous vous présenterons des conseils pratiques pour résoudre le problème de l’eau jaune dans votre bassin de jardin. Nous aborderons des techniques telles que l’équilibre chimique de l’eau, le nettoyage du bassin, la gestion de la lumière solaire, l’utilisation de charbon actif, l’ajout de plantes oxygénantes et filtrantes. Suivez ces étapes et profitez à nouveau d’un bassin d’eau claire et saine.
Souvent, il s’agit de tanin organique présent dans l’eau. C’est du à la décomposition de la matière organique et des feuilles mortes dans le fond de l’étang. On vous recommande d’utiliser des bactéries comme Bactovase pour dégrader plus rapidement la matière sur le fond et accélérer la décomposition de la matière organique notamment les feuilles mortes.
1. L’équilibre chimique de l’eau
Avant de commencer à traiter l’eau jaune de votre bassin, il est important de vérifier l’équilibre chimique de l’eau. Utilisez des tests de qualité de l’eau pour mesurer les niveaux de pH, d’ammoniac, de nitrites et de nitrates dans votre bassin. Des niveaux déséquilibrés peuvent entraîner une décoloration de l’eau. Assurez-vous que les niveaux sont dans les plages recommandées pour un étang sain. Si vous constatez des déséquilibres chimiques, utilisez les produits appropriés pour les corriger et rétablir l’équilibre de l’eau de votre bassin (biobooster avec un aquipond bactovase).
2. Nettoyage du bassin
Un bassin de jardin accumule souvent des débris tels que des feuilles mortes, des branches ou des excès de plantes. Ces débris peuvent se décomposer et contribuer à la décoloration de l’eau, en la rendant jaune. Utilisez un filet ou une épuisette pour éliminer régulièrement ces débris de la surface de l’eau et sur le fond. Vous pouvez aussi utiliser du biobooster ou un aspirateur pour étang. Assurez-vous également de nettoyer les filtres et les pompes de votre bassin pour éviter tout colmatage et maintenir une circulation d’eau adéquate.
3. Gestion de la lumière solaire
Une exposition excessive au soleil peut favoriser la croissance des algues dans votre bassin, ce qui peut entraîner une eau jaunâtre. Pour remédier à cela, vous pouvez installer des plantes aquatiques flottantes ou des nénuphars qui fourniront de l’ombre à votre étang. Ces plantes non seulement offriront une protection contre la lumière directe du soleil, mais elles ajouteront également une beauté naturelle à votre bassin.
4. Utilisation de charbon actif
Le charbon actif est un excellent moyen d’éliminer les impuretés et les substances qui causent la coloration de l’eau. Vous pouvez l’utiliser en l’installant dans un filtre adapté à votre bassin ou en l’enveloppant dans un sac en filet et en le suspendant dans l’eau pendant quelques jours. Le charbon actif absorbera les particules indésirables et aidera à clarifier l’eau de votre bassin (1 sac de 10L pour traiter 5M³ d’eau). Ci-dessous, découvrez un kit avec les deux sacs pour stocker le charbon.
5. Ajout de plantes oxygénantes & filtrantes
Les plantes oxygénantes sont bénéfiques à plusieurs égards. Elles peuvent aider à maintenir la clarté de l’eau en absorbant les nutriments excessifs, en réduisant la croissance des algues et en ajoutant de l’oxygène à l’eau. L’élodée du Canada et la renoncule aquatique sont deux exemples de plantes oxygénantes populaires que vous pouvez ajouter à votre bassin. Assurez-vous de suivre les recommandations appropriées pour la plantation et l’entretien de ces plantes.
6. Changements d’eau partiels
Si tous les autres moyens échouent, vous pouvez essayer de faire des changements d’eau partiels pour diluer les substances qui pourraient causer la décoloration de l’eau. Remplacez environ 10 à 20 % de l’eau de votre bassin par de l’eau fraîche et propre. Assurez-vous que l’eau ajoutée est exempte de produits chimiques tels que le chlore, qui pourraient être nocifs pour les poissons et les plantes de votre étang.
Conclusion
En suivant ces conseils pratiques, vous devriez être en mesure de traiter efficacement l’eau jaune de votre bassin de jardin. N’oubliez pas de vérifier régulièrement l’équilibre chimique de l’eau, de nettoyer votre bassin, de gérer l’exposition au soleil, d’utiliser du charbon actif, d’ajouter des plantes oxygénantes et de faire des changements d’eau partiels si nécessaire. Un bassin d’eau claire et saine ajoute une dimension esthétique à votre jardin et crée un environnement propice à la vie aquatique. Profitez de votre étang avec une eau cristalline et admirez la beauté naturelle qu’il apporte à votre espace extérieur.
Aspirer les feuilles morte sur le fond de l’étang ou ramasser à l’épuisette
Oxygéner votre pièce d’eau à l’aide d’une pompe à air adaptée
Utilisation d’une solution comme le biobooster, avec des bactéries quelques jours après (type Bactovase).
Si le problème persiste malgré ces mesures, il pourrait être utile de consulter un professionnel spécialisé dans les bassins de jardin pour obtenir des conseils supplémentaires adaptés à votre situation spécifique.
Il y a souvent deux matériaux différents utilisés pour les bassins préformés, le PE ou le polyester. Le bassin en polyester est assez simple à réparer, vous retrouvez chez les spécialistes des kits de réparation « POLYESTER » qui permettent de reboucher rapidement une fuite. Vous pourrez également sur des petits trous utiliser un silicone de type INNOTEC Adheseal.
Pour réparer un bassin préformé en PE, vous pouvez suivre les étapes suivantes :
Videz complètement l’eau du bassin et nettoyez soigneusement la zone endommagée. Assurez-vous d’enlever toute saleté, algues ou débris qui pourraient affecter la réparation.
Localisez la fuite ou la zone endommagée. Il peut s’agir d’une fissure, d’un trou ou d’une déchirure dans le polyéthylène.
Une fois que la zone endommagée est propre et sèche, vous pouvez utiliser une rustine en polyéthylène spécialement conçue pour les bassins et étangs. Ces rustines sont généralement fournies avec un adhésif approprié.
Appliquez l’adhésif sur la zone endommagée, en veillant à bien couvrir toute la surface à réparer. Suivez attentivement les instructions du fabricant pour l’application de l’adhésif, car cela peut varier selon le produit utilisé.
Placez la rustine sur l’adhésif, en vous assurant qu’elle recouvre complètement la zone endommagée. Appuyez fermement sur la rustine pour qu’elle adhère bien à la surface.
Laissez sécher complètement selon les instructions du fabricant. Cela peut prendre quelques heures ou plus, en fonction du type d’adhésif utilisé.
Une fois la réparation sèche, remplissez lentement le bassin d’eau et vérifiez s’il y a des fuites. Si vous constatez toujours une fuite, vous devrez peut-être répéter le processus de réparation ou envisager une autre méthode de réparation plus avancée, comme l’utilisation d’un revêtement d’étanchéité spécifique pour les bassins.
Il est important de noter que la réparation d’un bassin en polyéthylène peut être délicate et il est préférable de suivre les instructions spécifiques du fabricant pour obtenir les meilleurs résultats. Si la fuite est importante ou si vous rencontrez des difficultés, il est recommandé de faire appel à un professionnel spécialisé dans les étangs et bassins pour effectuer la réparation.
Pour réparer une fuite sur un bassin préformé en PE, il existe des kits à coller. Le kit que nous recommandons pour réparer votre bassin préformé est constitué d’un ruban adhésif. Comment l’utiliser?
Nettoyez soigneusement la surface autour du trou/de l’endommagement avec, par exemple, de l’acétone. Ensuite, essuyez le support avant d’appliquer le ruban adhésif. N’hésitez pas à prendre un morceau de papier de verre et à frotter la surface.
Le ruban doit être placé bien au-dessus du trou et pressé fermement. Le ruban ne doit pas être plus froid que 10C° afin de se lier correctement au plastique PE pré-pressé. Pour faire adhérer le ruban plus rapidement et permettre à la surface de durcir, il est possible d’utiliser un pistolet à air chaud ou un sèche-cheveux. Attendez au moins 24 heures avant que le bassin n’entre à nouveau en contact avec l’eau.
La nature regorge de trésors fascinants, et parmi eux se trouve la Trapa natans, une plante aquatique flottante communément appelée châtaigne d’eau. Cette merveille botanique captive l’attention des passionnés de pièces d’eau et des amateurs de nature. C’est une plante qu’il suffit de venir déposer à la surface de votre étang et que vous pouvez retrouver dans la pépinière aquatique d’Aquiflor. Dans cet micro-guide, nous vous emmènerons dans un voyage au cœur de l’univers enchanteur de la Trapa natans, en vous révélant ses caractéristiques uniques.
Origine et caractéristiques de la Trapa natans : La Trapa natans est une plante aquatique qui trouve son origine en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Elle se distingue par ses feuilles flottantes en forme de losange, qui présentent de petites épines pointues pour se protéger des prédateurs. Ses racines, quant à elles, se développent sous l’eau et sont responsables de l’ancrage de la plante.
Rôle écologique de la Trapa natans : La châtaigne d’eau joue un rôle crucial dans les écosystèmes aquatiques. Ses feuilles flottantes fournissent de l’ombre et créent un abri pour les poissons et les organismes aquatiques, favorisant ainsi la biodiversité. De plus, ses racines contribuent à l’oxygénation de l’eau en absorbant les nutriments en excès, aidant ainsi à maintenir un équilibre écologique sain.
Cultiver et entretenir la Trapa natans : Si vous souhaitez ajouter la Trapa natans à votre pièce d’eau, voici quelques conseils pour sa culture et son entretien. Tout d’abord, assurez-vous de lui fournir un environnement adéquat, avec une eau calme et une exposition suffisante à la lumière du soleil. Plantez les graines ou les plants de châtaigne d’eau dans un substrat adapté et maintenez une profondeur d’eau appropriée. Il est également important de contrôler la croissance excessive en enlevant régulièrement les plantes en excès. Veillez à éviter les pesticides ou les produits chimiques qui pourraient nuire à la santé de la plante et de l’écosystème environnant.
La Trapa natans dans les bassins de jardin : La beauté esthétique de la Trapa Natans en fait un choix populaire parmi les amateurs de pièces d’eau. Ses feuilles flottantes apportent une dimension unique à l’aménagement des étangs et des jardins aquatiques. Associée à d’autres plantes aquatiques et à des éléments de décoration appropriés, la châtaigne d’eau crée des paysages aquatiques spectaculaires et harmonieux.